Elle porte une chemise claire de manière à ce que son buste ressorte dans le tableau, et les quelques mèches qui s'échappent de sa coiffure donnent un mouvement aérien, ce qui peut laisser penser qu'une légère brise lui caresse le visage, mais aussi, cela peut également être interprété comme une présence divine qui pousserait la jeune fille à aller de l'avant, qui l'encouragerait face à la personne qui se tient face à elle et qui semble si menaçante au regard de la jeune orpheline (...)
[...] Née de la Révolution française et de l'Empire, la sensibilité à la souffrance des peuples est encore vivace. A la période glorieuse de la Restauration, l'art romantique, surpassant la politique, trouve dans les événements grecs sa pleine expression. Il manifeste l'état d'âme de toute l'intelligentsia européenne contemporaine, qui y voit le bien et le mal, la raison et la barbarie confrontés. Source : www.histoire-image.org Auteur : Malika DORBANI-BOUABDELLAH. Le cartel : Auteur : Delacroix Titre : Jeune orpheline au cimetière. Étude préparatoire pour les «Massacres de Scio». [...]
[...] L'orpheline est placée au centre du tableau, elle est assise sur le sol, et elle regarde peut être une personne. On ne voit qu'une seule main de la jeune fille qu'elle a abandonnée sur sa cuisse. Elle a l'épaule gauche dénudée, et plus généralement, un large décolleté. Elle est vêtue simplement d'une robe à la jupe sombre et d'une chemise claire. Elle a la peau mate et uniforme. Ses lèvres sont rouges et sa bouche est entrouverte, ses yeux sont noirs et on peut voir des larmes perler dans ses yeux, ses pommettes sont roses et hautes, elle a le nez droit, des traits réguliers. [...]
[...] Sammatou Jamila L3 sess Arts visuels Delacroix : orpheline au cimetière.1824 Année 2009 - 2010 Éléments objectifs Le contexte historique : Sous l'emprise des idées de la Révolution française, la Grèce aspire à son indépendance au début du XIXe siècle. Élevés dans le culte de la gloire hellénique, montagnards, ecclésiastiques, hospodars, riches commerçants et banquiers se soulèvent après la fondation en 1814 à Odessa d'une société secrète de patriotes grecs, l'Hétairie. Celle-ci a pour chef Alexandre Ypsilanti, aide de camp du tsar Alexandre. [...]
[...] J'ai ressenti de l'angoisse, un avenir incertain, la peur d'être livrée à moi même et aux autres. J'ai perçu la douleur de la perte d'un être cher. Ce tableau m'a émue dans le sens ou j'ai ressenti la solitude de la jeune orpheline, je me suis identifiée à elle, d'abord à cause de sa jeunesse, elle ne semble pas avoir plus de vingt ans, puis par rapport au décor qui m'a rappelé des lieux de vacance. Les cyprès au loin m'ont fait penser au sud de la France, et puis les champs m'ont rappelé les interminables hectares de blé d'Espagne. [...]
[...] En effet ces couleurs m'ont fait penser aux couleurs que l'on trouve dans les peintures religieuses et qui symbolisent le Christ. Les couleurs qui sont utilisées sont des couleurs froides, tristes : on retrouve du gris, du noir, du violet. Les jeux d'ombres contribuent également à accentuer la tristesse de ce tableau, le désespoir de la jeune fille. Les ombres permettent notamment d'imaginer qu'une personne vient de l'interpeller car une ombre se dessine sur son visage, on peut penser que ce serait l'ombre du visage d'une autre personne. [...]
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