Jacques Louis David est né à Paris en 1748 et mort à Bruxelles en 1825. Il est formé en 1766 à l'atelier de Joseph Marie Vien sous les conseils du peintre Boucher. Il obtient le prix de l'Académie en 1774 ce qui lui permet de partir à Rome, ville convoitée par tous les artistes contemporains. Il revient en France et est admis en 1781 à l'Académie.
Il devient membre de l'Académie en 1783. En 1794 il devient président de la Convention et ferme l'Académie. Il est emprisonné après la chute de Robespierre. Il devient ensuite premier peintre de l'Empereur Napoléon en 1804. Il finit sa vie en Belgique (...)
[...] Tous les personnages sont engagés dans le drame. Il y a une grande recherche sur l'anatomie et la représentation des corps à travers les drapés. Une femme a les bras écartés, elle symbolise la paix. La violence du combat semble arrêtée au premier plan avec la présence d'enfants qui jouent. L'architecture massive à gauche ajoute du poids au combat. Cette oeuvre a été vivement critiquée à cause de la nudité de certains personnages. II) La Révolution : Jacques Louis David a été très actif durant la révolution, il a même voté pour la mort du roi. [...]
[...] Le sang est à peine visible. Marat était un mai de David. On a clairement un martyr idéalisé qui sert de propagande. III) David, premier peintre de l'Empereur : Portrait de Napoléon dans son cabinet Washington, National Gallery of art : David représente ici Napoléon en tant que législateur. Les chandelles qui ont brûlé sont un détail pour montrer que c'est un portrait nocturne et que Napoléon est un grand travailleur. L'Empereur est représenté au milieu de son mobilier de style Egyptien. [...]
[...] C'est un appel à le vertu civique et au patriotisme. David a choisi de représenter le moment précis où les vertus civiques romaines sont exacerbées. Les hommes font le serment de sacrifier leurs vies pour la patrie. Les personnages sont alignés devant une grande arche architecturale et chaque arc permet d'organier l'oeuvre en définissant chacun un groupe de personnages. Les hommes à gauche représentent le courage et la force physique alors que les femmes qui sont regroupées à droite symbolisent la peur et le pathétisme de la scène. [...]
[...] Il revient en France et est admis en 1781 à l'Académie. Il devient membre de l'Académie en 1783. En 1794 il devient président de la Convention et ferme l'Académie. Il est emprisonné après la chute de Robespierre. Il devient ensuite premier peintre de l'Empereur Napoléon en 1804. Il finit sa vie en Belgique. Les tableaux à sujet antique : Les funérailles de Patrocle Dublin, Galerie Nationale d'Irlande : C'est un sujet tiré du récit de l'Iliade. Il peint la mort de Patrocle. Il y a un important jeu des lumières. [...]
[...] Le peintre cherche ici une harmonie entre le sujet traité et la façon de le peindre. On appelle cela le souci de la Convenance. Il y a une finesse dans le traitement de l'oeuvre dans la mesure où le contact entre les personnages est subtil et mesuré. En effet, les bras d'Andromaque et d'Hector sont proches mais ne se touchent pas. Il y a une retenue dans l'expression des passions. Il y a beaucoup de détails dans le tableau qui montrent l'attachement du peintre à une réalité d'un contexte historique. [...]
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