Il est né à Montauban en 1780 et mort en 1867 à Paris. Son père qui est sculpteur lui donne ses premiers cours de dessin. En 1791, il entre à l'Académie de Toulouse. En 1797, il entre dans l'atelier de David et il est admis en 1799 à l'Ecole des Beaux-arts. En 1801, il reçoit le grand prix de Rome pour son tableau les Ambassadeurs d'Agamemnon. Il peint des portraits pour la première fois en 1806.
Il obtient en même temps une bourse ce qui lui permet de séjourner à Rome jusqu'en 1819. En 1824, il retourne à Paris pour y enseigner la peinture. En 1825 il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par le roi Charles X. En 1834 il retourne à Rome et devient directeur de la villa Médicis. Il retourne définitivement à Paris en 1841. En 1845 il reçoit l'ordre pour le mérite. A partir de 1850 il devient directeur de l'Ecole des Beaux arts et triomphe en 1855 avec une série de 48 tableaux (...)
[...] Sa position permet au spectateur d'admirer toute la sensualité de son dos d'un teint particulièrement doux. Cet effet contraste fortement avec le réalisme particulièrement poussé dont a fait preuve Ingres pour les autres éléments du tableau. Les divers drapés sont d'une finesse exemplaire et les ombres sont réalisées de sorte qu'on a l'impression de toucher la matière. Le bain turc Paris, Musée du Louvre : Ingres représente ici l'érotisme oriental. Ce tableau a aujourd'hui une forme circulaire alors qu'il était rectangulaire au moment de sa conception. [...]
[...] Il ne respecte pas les proportions et l'anatomie féminine. IV) Les portraits : Madame de Senonnes Nantes, Musée des beaux arts : La femme est un peu penchée vers l'avant. On remarque que c'est un tableau organisé. Chaque élément a de l'importance. Ainsi, les luxueux tissus et les bijoux que porte la femme servent à montrer son appartenance à un statut social élevé. Le dos de la femme se reflète dans un miroir. La peinture est particulièrement lisse et homogène. [...]
[...] Jupiter et Thétis Musée Granet, Aix en Provence : La force masculine de Jupiter contraste avec la féminité de Thétis. La composition est très contrastée également dans les coloris. Thétis essaye de séduire Jupiter. Elle lui touche le menton de sa gauche et pause son bras droit sur la cuisse du dieu. Il y a des détails très fins dans cette peinture qui donnent une impression de réalisme. Mais dans un même temps, l'artiste se permet des libertés notamment sur la souplesse du corps de Thétis. [...]
[...] Jean Auguste Dominique Ingres Il est né à Montauban en 1780 et mort en 1867 à Paris. Son père qui est sculpteur lui donne ses premiers cours de dessin. En 1791, il entre à l'Académie de Toulouse. En 1797, il entre dans l'atelier de David et il est admis en 1799 à l'Ecole des Beaux arts. En 1801 il reçoit le grand prix de Rome pour son tableau les Ambassadeurs d'Agamemnon. Il peint des portraits pour la première fois en 1806. [...]
[...] Il y a une grande diversité stylistique dans cette oeuvre. La ville flamande dans le coté droit est emprunte d'un grand réalisme. La figure du consul est très rigide et son regard est penché vers le sol. La composition est très organisée. Le consul semble relativement proche du spectateur. Napoléon sur son trône huile sur toile, Paris, Musée de l'armée, Palais des invalides : Ce tableau donne une impression de grandeur. Bonaparte est ici séparé du monde réel. Il n'est plus consul mais Empereur. [...]
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