La Grande Odalisque est une oeuvre de Jean-Auguste-Dominique Ingres peinte en 1814. Cette oeuvre est exposée au Louvre.
La Grande Odalisque représente une femme nue vue de dos, allongée sur un divan bleu. Les parties de son corps, telles les bras et le dos sont représentées dans des dimensions peu (cohérentes) vraisemblables. La jeune femme est entourée de rideaux de soie bleue. Le tableau présente de nombreux accessoires comme le turban, l'éventail de plumes, le narguilé, le brûle-parfum, les bijoux (...)
[...] Au final, le peintre a voulu représenter l'image de la beauté féminine qu'ils avaient à l'époque sous des airs orientaux. C'est une image peu réaliste, idéalisée, très peu vraisemblable. L'image paraît si peu réelle que cette femme finit par devenir comme une déesse, un rêve qui ne peut exister, une icône qui représente la notion beauté pour les Européens du 19ième siècle. Le registre de l'image Nous pouvons indiquer que La Grande Odalisque appartient au registre polémique. Trois éléments nous permettent de dire que ce tableau appartient au registre précédemment cité. [...]
[...] Dans La Grande Odalisque, nous pouvons noter une division en deux, c'est une division verticale. Cette division est marquée par la présence du rideau, qui indique une séparation entre le corps de la femme à gauche et les accessoires orientaux à droite. Le corps de la femme correspond à plus de la moitié du tableau. La deuxième partie, qui comprend l'éventail à plumes, le narguilé, les rideaux de soie bleue, est moins importante. Nous pouvons en conclure que le peintre donne une plus grande importance à la symbolique du corps de cette odalisque et cherche donc à attirer l'attention du public sur cette partie de la toile. [...]
[...] Au détriment du réalisme, le peintre a favorisé le corps de cette odalisque en déformant volontairement la position de ses bras et l'allure de son dos. A l'aide de nombreux procédés, le peintre met très nettement le corps de la femme en valeur notamment en ne faisant intervenir aucun jeu de lumières. Aucune ombre ou lumière n'intervient dans ce tableau, c'est une nouvelle fois pour que le regard du public ne se porte que sur le corps de la femme et non sur des détails qui n'apportent peu de sens au tableau. [...]
[...] La légende et son explication La légende de cette œuvre est très brève et ne nous apprend que peu de détails sur l'interprétation à avoir. Nous n'apprenons que le nom du peintre, Jean-Auguste-Dominique Ingres, la date à laquelle a été peinte la toile et le nom du tableau, La Grande Odalisque. Nous pouvons parler d'une légende référentielle. Ce tableau ouvre des horizons nouveaux et présente une nouvelle image de la beauté idéale Nous pensons qu'un changement de mentalité à propos de la conception de la beauté féminine s'est produit et que ce tableau est issu de ce changement. [...]
[...] Cette ligne stoppe le regard et ne laisse pas percevoir le fond de la salle. Nous apercevons une première courbe qui correspond à l'ensemble du corps, celle-ci part du haut de la tête, passe par la colonne vertébrale et se finit au pied droit. La colonne vertébrale laisse apparaître une déformation, en effet, trois vertèbres apparaissent en plus. Mais cette dernière n'est pas la seule partie du corps à présenter des déformations, on distingue aussi que le bras droit est plus long qu'au naturel. [...]
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