On parle beaucoup à la fin du XIXème siècle de l'apparition du japonisme. Il s'agit comme son nom l'indique de l'influence de l'art japonais sur les artistes français, puis plus tard, sur les autres artistes occidentaux. Le japonisme est une bonne illustration de la mondialisation de l'art : un art spécifique d'une région du monde qui trouve à se développer sur le reste du globe.
En parallèle, l'art nouveau se développe dans toute l'Europe. Ce mouvement est lié à l'apparition d'une nouvelle bourgeoisie et à la seconde révolution industrielle. L'art nouveau qui connaît un véritable essor très rapidement est inévitablement touché par l'apparition du japonisme.
Dans quelle mesure le japonisme, participant au phénomène de la mondialisation, influence-t-il l'art nouveau, un art Européen ?
Nous conduirons notre réponse selon trois axes : l'origine du japonisme, son influence en France puis son influence en Grande-Bretagne. Pour cela nous nous attarderons sur deux oeuvres Japonaises : L'averse de Suzuki Harunobu et The Old Plum de Kano Sansetsu, une oeuvre Française : Moet & Chandon, White Star Champagne de Alfons Mucha et une oeuvre Britannique : The peacock Skirt de Aubrey Beardsley.
[...] The Old Plum de Kano Sansetsu est un ensemble de quatre panneaux coulissants réalisé à l'encre et avec des feuilles d'or sur papier. Les panneaux mesurent 175cm de hauteur, et ont été réalisés en 1645. L'ensemble recouvre tout un pan de mur d'un salon Japonais.
L'averse est une oeuvre réalisée par Suzuki Harunobu. Il s'agit d'une page d'un calendrier de 1765. L'estampe mesure 24x21 cm.
Moet & Chandon, White Star Champagne est une affiche publicitaire réalisée par Alfons Mucha en 1899 et qui appartient actuellement à la bibliothèque de l'Arsenal.
The Peacock Skirt est une illustration pour le livre Salomé. Elle est dessinée par Aubrey Breadsley en 1894 (...)
[...] C'est en 1851 lors d'une exposition universelle à Londres où pour la première fois le Japon participe que le public peut découvrir cet art. L'engouement pour les estampes ne se fait pas attendre et très vite les artistes occidentaux s'en inspirent. II/ L'influence du japonisme sur l'art nouveau (France) Ce sont les artistes Français qui s'emparent les premiers de principes artistiques Japonais. Même si Alfons Mucha arrive plus tard, il est certainement un des artistes Français de l'art nouveau que le public retiendra le plus. [...]
[...] Les panneaux mesurent 175cm de hauteur, et ont été réalisés en 1645. L'ensemble recouvre tout un pan de mur d'un salon Japonais. L'averse est une œuvre réalisée par Suzuki Harunobu. Il s'agit d'une page d'un calendrier de 1765. L'estampe mesure 24x21 cm. Moet & Chandon, White Star Champagne est une affiche publicitaire réalisée par Alfons Mucha en 1899 et qui appartient actuellement à la bibliothèque de l'Arsenal. The Peacock Skirt est une illustration pour le livre Salomé. Elle est dessinée par Aubrey Breadsley en 1894. [...]
[...] Il reprend régulièrement le fameux format du panneau et représente la plupart des temps des femmes. Celles-ci paraissent à chaque fois légères, comme si elles flottaient. Et en effet ici la femme représentée ne s'appuie pas sur le sol ou sur un socle quelconque, excepté sa robe qui semble flotter sous ses pieds. Il reprend les principes de l'art nouveau à savoir : l'utilisation de l'arabesque (représenté par les rubans de ses robe, sa coiffure, les plis de la robe ) et les motifs végétaux (les fleurs à l'arrière plan et à nouveau les rubans de sa robe qui rappelleraient des branches qui s'enroulent). [...]
[...] Le motif peut facilement rappeler le principe des ombres chinoises. Le contraste est moins marqué sur l'estampe puisque les motifs sont colorés dans des tons clairs. En revanche l'utilisation de la cerne noire contribue à se faire détacher le modèle du font de la scène. En plus des cernes noirs et des forts contrastes entre l'ombre et la lumière, c'est le format du panneau qui est souvent retrouvé dans les œuvres japonaises. En effet le format allongé du panneau (généralement avec des rapports d'un tiers sur deux tiers) est dû aux traditions japonaises qui étaient au départ de peindre et d'écrire sur des rouleaux verticaux (dits kakemonos), horizontaux (dits makimonos) ou des paravents. [...]
[...] L'influence du japonisme dans l'art nouveau On parle beaucoup à la fin du XIXème siècle de l'apparition du japonisme. Il s'agit comme son nom l'indique de l'influence de l'art japonais sur les artistes français, puis plus tard, sur les autres artistes occidentaux. Le japonisme est une bonne illustration de la mondialisation de l'art : un art spécifique d'une région du monde qui trouve à se développer sur le reste du globe. En parallèle, l'art nouveau se développe dans toute l'Europe. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture