Le musée des Beaux Arts de Lyon contient de nombreuses œuvres religieuses, notamment la Circoncision de Giovanni Francesco Barbieri, plus connu sous le nom de Le Guerchin. Cette oeuvre datée de 1646 représente la scène de la circoncision de Jésus, entourée de ses parents, d'un prêtre et de cinq autres hommes. La structure et la facture de l'œuvre permettent de l'identifier comme appartenant au mouvement classique.
Afin de cerner cette œuvre dans son ensemble, nous étudierons son contexte culturel et théologique ainsi qu'iconographique, avant de nous pencher sur la matérialité de l'œuvre et enfin son contenu biblique.
[...] Iconographie chrétienne "La Circoncision" de Giovanni Francesco Barbieri, dit le Guerchin Le musée des Beaux Arts de Lyon contient de nombreuses œuvres religieuses, notamment la Circoncision de Giovanni Francesco Barbieri, plus connu sous le nom de Le Guerchin. Cette oeuvre datée de 1646 représente la scène de la circoncision de Jésus, entourée de ses parents, d'un prêtre et de cinq autres hommes. La structure et la facture de l'œuvre permettent de l'identifier comme appartenant au mouvement classique. Afin de cerner cette œuvre dans son ensemble, nous étudierons son contexte culturel et théologique ainsi qu'iconographique, avant de nous pencher sur la matérialité de l'œuvre et enfin son contenu biblique. [...]
[...] Marie est la mère de cet Enfant, elle connaît la mission qui l'attend et en acceptant la décision de Dieu, elle lui permet d'entrer dans son rôle ; le prêtre est celui qui agit physiquement sur l'Enfant pour le mettre sur le chemin que lui a tracé son Père puisque cette cérémonie relève d'une décision de Dieu. Les autres personnages sont très beaux, leurs traits sont fins. Leurs vêtements semblent modernes pour la scène représentée, on peut y voir une volonté de placer cette scène dans un contexte vraisemblable, proche du spectateur. Comme Marie et Joseph, ils ont une expression de sérénité, mais ils se penchent vers l'opération comme s'il fallait qu'ils voient ce moment car il est d'une grande importance. C'est notamment par leurs attitudes que le regard du spectateur est attiré vers la cérémonie. [...]
[...] Ainsi c'est dans une société qui ne pratique pas ce rite qu'il a été le plus représenté. La Circoncision est souvent dépeinte dans un temple avec un prêtre qui pratique l'opération alors que c'était en réalité la famille qui le faisait. Mais la représentation de cette scène vise moins la réalité historique que le sens théologique de cet épisode de la vie de Jésus. L'art religieux cherche à instruire, à faire méditer. II) Le contexte iconographique A partir du XVe siècle, se développe le mouvement que l'on appellera la Renaissance. [...]
[...] La circoncision signifie l'entrée dans la foi juive, elle est une préfiguration de ce que sera le baptême pour les chrétiens. Cette idée de continuité de la circoncision avec le baptême est présente dans le tableau dans le bas-relief de l'autel qui représente deux femmes puisant de l'eau à une fontaine mais aussi par le récipient placé sous l'Enfant qui rappelle celui que l'on place sous l'enfant pendant le baptême ainsi que les fioles que tient un des personnages sur un plateau qui peuvent figurer les onguents, les huiles utilisées. [...]
[...] Il a modifié la position des personnages mais le principal est déjà en place. On retrouve l'autel et les personnages. N'ayant pas retrouvé de tableau, on considère que le Guerchin n'était pas allé plus loin avant la commande de la ville de Bologne. Pour le tableau final, on a retrouvé des études portant sur le prêtre et le drapé du vêtement de la Vierge. On voit peu à peu évoluer les traits du prêtre pour atteindre finalement une représentation naturaliste qui insiste sur le lien du personnage avec l'Enfant. [...]
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