Guernica n'est pas qu'une peinture, l'oeuvre va bien au delà. Cette étude tente d'expliquer la distorsion de perception entre la réalité et l'oeuvre ; celle ci se passe à travers l'artiste. En troisième lieu, il analyse les distorsions de perception du spectateur.
[...] Les personnages de la scène sont en blanc. L'absence de couleurs donne cette impression de mort-vivant. Le blanc semble être leur âme envahi par la terreur. Ne dit on pas que le visage devient livide par la peur. Le noir est réservé pour le fond, les objets inanimé comme le sol, les murs, la table. Le passage du noir au blanc est parfois brutal, il forme des cassures voulues par l'artiste. A travers le blanc, le noir, les gris, Picasso veut nous révéler la tristesse, le désespoir, la peur, la mort qu'engendre la guerre. [...]
[...] Les personnages sont tantôt rigides, tantôt courbes et élastiques. La mère, à gauche, qui porte son enfant mort nous montre, de part sa rigidité et sa bouche grande ouverte, une douleur à l'état brut. La femme, à droite, forme une courbe tout en s'étirant témoigne d'une expression de la douleur plus douce, plus intérieur. Son pied mutilé est le symbole de sa douleur. La couleur claire donne cette impression de premier plan. Plus la couleur se fonce plus on va en profondeur. [...]
[...] C'est de là, pour moi, que née la distorsion de la perception. En premier lieu je vais décrire le représentant, en d'autres thermes le tableau, plan d'expression de l'artiste. En deuxième lieu, je vais tenter d'expliquer la distorsion de perception entre la réalité et l'œuvre ; celle ci se passe à travers l'artiste. En troisième lieu, je vais analyser les distorsions de perception du spectateur I Le tableau Perception linéaire La scène se passe dans un lieu fermé ou se mêlent les humains et les animaux. [...]
[...] La mort Les signes explicites concernant la mort sont universels. L'enfant mort est une image forte de la guerre. L'enfant est innocent, il n'a pas l'âge de porter les armes et de faire la guerre mais il a l'âge pour mourir. Il y a aussi ce guerrier mort qui gît sur le sol. Il meurt les yeux ouvert, horrifié par ce qu'il se passe. La peur et la douleur habitent la peinture. Cette angoisse nous envahit en regardant ce chaos. [...]
[...] LANDRE, M. BROMBERG, P. MOLETTE Dunod Sémiotique et perception esthétique, Mariee RENOUE Pulim Phénoménologie de la perception, MERLEAU PONTY Etudes sémiologiques. Ecriture, peintures, KLINCKSIECK 1971 Les espaces subjectifs. Introduction à la sémiotique de l'observateur, J. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture