Le classicisme est un terme générique devenu intemporel et que l'on a idéalisé. Il désigne un art équilibré et construit, qui s'appuie sur l'emploi rigoureux des règles de composition. L'Antiquité grecque des Ve et IVe siècle av. JC fournit le modèle de référence. C'est la période la plus emblématique de l'art antique, d'une richesse et d'une pérennité incroyable…
J'expose donc ici dans quel contexte se déroule la période classique. On sort du style dit « archaïque », et avant de passer au classicisme proprement dit, un art de transition (bien qu'il soit entièrement nouveau, avec ses propres spécificités) peut se discerner, très riche et documenté, c'est la période du style sévère.
[...] À l'époque, environ 40.000 personnes sur les 250.000 qui peuplaient l'Attique étaient des citoyens, c'est-à-dire qu'il avaient plus de 20 ans, qu'ils étaient de sexe masculin, libres (non-esclaves) et nés de parents athéniens. Ceux-là, et ceux-là seulement, avaient le privilège de siéger à "l'Ecclésia" (l'assemblée du peuple). Comment étaient représentés tous les citoyens ? Chaque village s'appelait une dème. Une de ces dèmes pouvait se trouver dans trois parties distinctes de l'Attique (région d'Athènes) : la partie "polis" (zone urbaine), la partie "paralia" (bord de mer), et la partie "mesogeia" ("terre du milieu", entre le bord de mer et la ville) de ces dèmes étaient regroupées en 30 trytties. [...]
[...] JC fournit le modèle de référence. C'est la période la plus emblématique de l'art antique, d'une richesse et d'une pérennité incroyable Contexte historique et artistique Les guerres médiques En 499 avant J.C., des villes grecques d'Asie Mineure ont été conquises et sont dominées par les Perse, c'est une satrapie appelée la Thrace. Elles se révoltent et reçoivent l'appui des Athéniens et de quelques autres cités grecques. Le roi perse, Darius 1er, écrase la rébellion en 494, en détruisant la grande ville de Milet, située dans cette région. [...]
[...] On retrouve le menton lourd, la chevelure massive et les boucles de l'époque sévère (460). Phidias commence sa carrière retentissante. Rapproché des descriptions faites par Pausanias au IIe siècle après J.-C, ce type statuaire a été attribué à Calamis (ce serait l'Apollon Alexikakos, "vainqueur du mal", de l'Agora d'Athènes), ou le plus souvent à Phidias (on y reconnaîtrait alors l'Apollon Parnopios, "tueur de sauterelles", de l'Acropole).Une tête exposée non loin présente une coiffure en bandeau avec deux grosses mèches près des oreilles, deux nattes à l'arrière et une structure du visage caractéristiques des années 460 avant J.-C. [...]
[...] Queyrel, Lexique d'histoire et de civilisation grecque, Ellipses 1996 - JJ. [...]
[...] - Céramique : le style riche (420-380) Ce style s'illustre essentiellement par le peintre de Meidias : le peintre de Meidias a par exemple réalisé une hydrie à deux registres : Héraclès au jardin des héspérides et Castor et Pollux enlèvent les filles du roi Leucipe sur des chars volants. Ou encore au Louvre un lécythe aryballistique où l'on voit sur une frise d'oves, trois femmes, dont l'une lace sa sandale, vêtue d'un chiton fin. Face à elle, un tabouret sur lequel est posée une étoffe. Cette scène de gynécée est délicate et galante, c'est le style meidiesque. [...]
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