A une époque où la question du développement durable prend une place de plus en plus importante dans notre quotidien, l'écologie devient un critère important pour les architectes. L'architecture verte est en constant développement, les matériaux naturels priment sur le béton et la question de l'énergie renouvelable est abordée.
Nous allons étudier l'un des projets architectural consistant à remodeler totalement l'espace urbain de la métropole parisienne. Après avoir vu en quoi consiste le projet, intitulé "Grand Paris", nous nous pencherons plus particulièrement sur le projet et les objectifs de l'équipe Descartes (...)
[...] Les objectifs du groupe Descartes L'équipe Descartes a comme but d'améliorer et d'optimiser ce qui existe déjà, comme l'énonce leur devise : ce qui serait extraordinaire, serait d'améliorer l'ordinaire Elle s'axe pour cela sur trois grands points : En transformant la géographie, il serait possible de lutter contre le réchauffement climatique. L'équipe travaille pour cela avec Météo France. Ils discutent l'hypothèse de faire une transformation des lieux conséquente en régénérant des terres consacrées à la forêt dans la région parisienne. Dans une quinzaine d'années, celle-ci pourrait devenir une forêt active et être exploitée afin de produire de l'énergie pour le chauffage et du bois pour les constructions. Tout cela nécessite une intervention sur les cours d'eau afin d'optimiser les qualités environnementales propres à la forêt. [...]
[...] Mais rien de tout cela ne peut se faire sans améliorer l'attention du gouvernement portée sur les grands projets de transport et de requalification des voies ferroviaires, fluviales et terrestres. L'équipe se propose, en lien à tout cela, d'identifier dans la restitution finale, une dizaine d'actions localisées ou non pour le court-terme. Les projets concrets L'équipe propose donc des actions à faire sur le court terme autour de quatre thèmes : gouvernance, transports, habitat et climat. L'équipe Descartes propose d'élargir la métropole, dont l'accès doit pouvoir être le même pour tous, à 20 villes faisant partie de la région parisienne. Chaque ville comporterait habitants. [...]
[...] Réduire le temps et le coût des déplacements quotidiens des parisiens permettrait d'améliorer le confort urbain, tout en réduisant la pollution et la facture énergétique. En région parisienne, la distance entre le lieu de travail et le domicile est devenue un indice fort de ségrégation sociale. Pour résoudre tout cela, il faudrait d'une part moduler les vitesses et hiérarchiser les réseaux, et d'autre part implanter des nouveaux pôles d'emploi et des quartiers d'habitat. Optimiser les réseaux et les autoroutes urbaines permettrait des déplacement plus économes en CO2. Depuis quelques années, la température parisienne ne cesse de monter. [...]
[...] Il serait ainsi possible de réduire le climat parisien de 2°C. Cette action est prioritaire dans le projet. Elle se révèle être simple, peu onéreuse et elle redéfinirait le paysage parisien en alliant l'écologie à de meilleures conditions de loisir. Paris pourrait ensuite être pris comme exemple pour les villes européennes ayant la même latitude et le même climat. Il semble ensuite impératif de tout faire pour réduire les temps de transport. A l'heure actuelle, l'habitant de la région parisienne consacre une heure quotidienne de trop à ses déplacements, de plus dans des conditions très inconfortables. [...]
[...] Il mise sur de petites actions qu'il serait possible de mener à court terme et qui auraient des effets plus rapides. Ils préconisent par exemple les toits végétaux, qui permettraient d'oxygéner la capitale tout en augmentant les surfaces des habitants. Les autres équipes, poussées par le fait de n'avoir aucune contrainte de coût ou de durée pour imaginer un projet, ont tendance à imaginer des projets utopiques qui, bien que réalisables, ne résoudraient pas les nombreux problèmes d'une ville de cette ampleur assez rapidement. [...]
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