Diversités culturelles, achanges culturels, internationalisation, globalisation, circulation des produits culturels
A l'ère de ce que l'on nomme « la société de l'information » il est d'usage de raisonner sur une échelle mondiale. Toutefois, lorsque l'on s'intéresse à la circulation des produits culturels au niveau planétaire, de nombreuses questions restent en suspens. Celles-ci oscillent entre l'utopie de la réalisation d'un « village global » fait de rapports pacifiés, et la crainte d'un monde uniformisé soumis à la domination de quelques-uns.
C'est pourquoi il convient de s'interroger sur la globalisation et ses effets. A savoir, la globalisation induit-elle un accroissement ou une réduction de la diversité culturelle ?
[...] Il existe en effet des diasporas de publics, consommateurs de produits culturels internationaux. Ainsi, ces publics seront sensibles à la fois aux produits culturels du pays dans lequel ils vivent mais également à ceux qui émanent du pays dont ils sont originaires. A titre d'exemple, leur réaction face au traitement médiatique d'un évènement sera fonction de leur appartenance à une communauté diasporique. S'agissant de la diversité des expressions culturelles, les produits audiovisuels sont souvent pointés du doigt comme étant un vecteur d'uniformisation. [...]
[...] Dès lors, il est possible de s'interroger sur l'état de cette diversité des cultures à l'heure de la globalisation et notamment sur les craintes régulièrement avancées quant à une homogénéisation des produits culturels en raison de la présence d'un grand nombre de produits d'origine américaine sur le marché, de telle sorte à ce que l'on craigne ne plus pouvoir parler d'identité nationale. Ce travail s'articule donc en deux axes de réflexion. Tout d'abord, il s'agit d'envisager les raisons qui conduisent à s'interroger sur le devenir de la diversité culturelle. [...]
[...] La diversité culturelle est une réalité qu'il faut donc prendre en compte afin que la mondialisation des marchés ne lui fasse pas obstacle. Mais la diversité a aussi ses limites qui consisteraient à raisonner en termes de relativisme, de conservatisme, voire de nihilisme. En d'autres termes, il ne faut pas abstraire et renoncer au principe de l'universalisme. Enfin, la globalisation est à la fois une chance dans la mesure où elle permet la création de choses positives de par les échanges mais elle représente également une menace pour m'autonomie. [...]
[...] La globalisation induit-elle un accroissement ou une réduction de la diversité culturelle ? A l'ère de ce que l'on nomme la société de l'information il est d'usage de raisonner sur une échelle mondiale. Toutefois, lorsque l'on s'intéresse à la circulation des produits culturels au niveau planétaire, de nombreuses questions restent en suspens. Celles-ci oscillent entre l'utopie de la réalisation d'un village global fait de rapports pacifiés, et la crainte d'un monde uniformisé soumis à la domination de quelques-uns. La mondialisation est un processus engagé depuis de nombreuses années, qui décrit l'accroissement de la circulation des biens, des services, des hommes, des technologies et des capitaux, à l'échelle internationale. [...]
[...] Ainsi, d'après le modèle de l'acculturation, ou modèle anthropologique, les cultures locales propres à chaque groupe humain, sont mises en contact, se rencontrent, se croisent et s'empruntent mutuellement. D'après Claude Levi Strauss, les échanges entre les cultures s'imposent d'ailleurs comme une condition de l'identité de chacune : chaque culture se développe grâce à ses échanges avec d'autres cultures. Mais il faut que chacune y mette une certaine résistance. Sinon, très vite, elle n'aurait plus rien qui lui appartienne en propres à échanger. [...]
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