Cézanne avait donné à Emile Bernard le conseil de "traiter la nature par le cylindre, la sphère, le cône, le tout mis en perspective". C'est Charles Morice qui a inventé le terme "cubisme" le 16 avril 1909 dans le Mercure de France à propos du travail de Braque.
L'exposition d'oeuvres au Salon d'Automne de 1912 provoque des discussions au sein du conseil municipal de la ville de Paris et il y a un débat à la Chambre des Députés sur l'utilisation de fonds publics pour un évènement où sont montrées des oeuvres aussi barbares. Les cubistes sont alors défendus par le député socialiste Marcel Sembat. Gleizes et Metzinger écrivent Du Cubisme en 1912 qui est publié par Eugène Figuière. L'ouvrage est réédité plusieurs fois et traduit dans plusieurs langues européennes, dont le russe et l'anglais (...)
[...] Elle vit en relation avec les éléments qui l'entourent par exemple dans un salon ou dans un bureau. Le tableau : Organisme : il existe pour lui-même. Il est indépendant. On peut le déplacer comme bon nous semble. Le rejet de la copie et la participation du spectateur: Les musiciens et les poètes ne sont pas les seuls artistes à avoir la capacité et la possibilité de créer. En effet, les peintres sont des artistes qui peuvent produire des œuvres en assemblant des éléments de réalités qui n'ont pas de rapport entre eux, ou encore en inventer. [...]
[...] Ce rejet classique s'exprime aussi dans la déformation plastique : Dans Paysage cubiste de Metzinger, vers on peut facilement distinguer cette déformation. Le rocher et le feuillage du premier plan, les maisons et le chemin sont déformés dans une forme courbe. Le rejet du centre qui régit l'œuvre : La construction classique des œuvres se faisait autour d'un centre depuis lequel tout converge et qui lui-même oriente les formes mais aussi les dégradés de couleurs dictés par la théorie de la lumière. [...]
[...] Il rencontre Jean Metzinger et Robert Delaunay en 1908, et utilise de plus en plus les formes géométriques. Il rompt avec la peinture descriptive et privilégie le plan, les volumes et la multiplication des points de vue. Puis il rencontre Fernand Léger et fait la connaissance de Picasso en 1911. Il est l'un des initiateurs de l'exposition de la Section d'Or à la galerie La Boétie à Paris. Il adhère en 1931 au mouvement abstraction-création. Il est réformé pendant la guerre et part à New York où il retrouve Marcel Duchamp et Francis Picabia. [...]
[...] Le centre de la toile est occupé par une femme nue qui porte un collier de perles et caresse l'oreille du cheval qui se trouve dans la cadran supérieur droit . Au premier plan en bas à gauche on a un vase et des fruits et à droite des éléments de paysage. On a une multitude d'éléments volumétriques répartis sur toute la toile. C'est au spectateur d'utiliser son intuition créative pour rétablir une unité. Conclusion : Gleizes et Metzinger s'appuient beaucoup sur Courbet, Manet, Cézanne ou encore les impressionnistes pour construire leur essai. [...]
[...] Gleizes et Metzinger écrivent Du Cubisme en 1912 qui est publié par Eugène Figuière. L'ouvrage est réédité plusieurs fois et traduit dans plusieurs langues européennes, dont le russe et l'anglais. Problématique : En quoi cet essai nous présente-t-il les caractéristiques du cubisme tout en faisant le lien avec les mouvements précédents ? Comment Gleizes et Metzinger appliquent-ils leur théorie dans leurs œuvres ? biographie de Gleizes et de Metzinger une théorie appuyée sur des héritages une nouvelle vision de la peinture Biographie de Gleizes et Metzinger - Albert Gleizes est un peintre français né le 8 décembre 1881 à Paris et mort le 23 juin 1953 à Saint Rémy de Provence. [...]
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