L'Europe du XVIIème siècle compta de nombreux foyers artistiques plus ou moins importants. Ainsi, dans les vieilles monarchies, les politiques de centralisation firent des grandes capitales des destinations privilégiées pour les artistes. C'est ainsi que Paris, Londres ou encore Madrid attirèrent les meilleurs éléments du royaume, souvent au détriment des autres villes. Mais d'autres pays échappèrent à cette règle et furent le théâtre d'une concurrence acharnée entre divers centres fort actifs.
L'Italie s'avéra en être un exemple parfait, son territoire morcelé étant le témoin d'une vie artistique régionale intense. Cette diversité, conjuguée à une diplomatie internationale modifiant sans cesse les équilibres, fit toute la richesse de ces temps. C'est ainsi que les voyages d'artistes s'accentuèrent, soit par désir de se former auprès d'un grand maître, de visiter des collections célèbres, de rechercher de nouveaux clients, de se mettre au service d'un grand personnage ou, tout simplement, par goût de l'aventure.
Naples fit partie intégrante de ce réseau, accueillant des peintres étrangers, accouchant de grands talents mais aussi voyant certains de ses artistes quitter sa célèbre baie et répandre la réputation napolitaine.
[...] Ce pied, qui en fait écrase le démon, est le signe de la victoire remportée sur lui. Le contraste entre les deux est tellement évident qu'il en apparaît très stéréotypé. Cet Archange si magnifiquement habillé, aux ailes de plumes blanches amples et déployées, aux gestes si aériens et maîtrisés, si gracieux et ce jusqu'au bout des doigts de sa main gauche, est l'archétype même du guerrier divin. Il n'est pas revêtu d'une armure mais ses habits s'en inspirant témoignent qu'il est à la tête des troupes célestes combattant Satan et ses serviteurs. [...]
[...] La ville est alors la plus importante d'Europe après Paris. Sa population n'eu de cesse de s'accroître, passant de trois cent mille durant la première moitié du siècle à plus de quatre cent cinquante mille habitants au moment de la peste de 1656, soit trois fois celle de Rome. Mais l'histoire artistique du royaume ne peut être parcourue sans envisager le lien particulier qui l'uni alors à l'empire des Habsbourgs d'Espagne, sous la domination duquel elle est depuis 1516. Des artistes comme Jusepe de Ribera vinrent à Naples, d'autres comme Giordano partirent en Espagne. [...]
[...] Giordano L'Europe du XVIIème siècle compta de nombreux foyers artistiques plus ou moins importants. Ainsi, dans les vieilles monarchies, les politiques de centralisation firent des grandes capitales des destinations privilégiées pour les artistes. C'est ainsi que Paris, Londres ou encore Madrid attirèrent les meilleurs éléments du royaume, souvent au détriment des autres villes. Mais d'autres pays échappèrent à cette règle et furent le théâtre d'une concurrence acharnée entre divers centres fort actifs. L'Italie s'avéra en être un exemple parfait, son territoire morcelé étant le témoin d'une vie artistique régionale intense. [...]
[...] Germain BAZIN, Classique, baroque et rococo, Paris, librairie Larousse Danièle Boone, L'art baroque, Neuchâtel, Editions Ides et Calendes Heinrich WOLFFIN, Renaissance et baroque, Brionne, Edition Gérard Monfort Michael LEVEY, Du Rococo à la Révolution, les principaux courant de la peinture au XVIIIème siècle, Paris, Thames & Hudson Anne-Laure Angoulvent, L'esprit Baroque, Paris, Presse Universitaire de France Dictionnaire encyclopédique de la peinture, Paris, Editions Booking international Traduite en français sous la dir. de l'Ecole Biblique de Jérusalem, La Bible de Jérusalem, Paris, Les éditions du Cerf Joël Cornette et Alain Mérot, Le XVIIème siècle, Paris, Editions du Seuil Roberto Contini, La peinture italienne, Tome II, Le XVIIème siècle, Paris, Editions Mengès Victor-Lucien TAPIE, Le Baroque, Paris, Presses Universitaire de France Sous la dir. de Michel Laclotte et Jean-Pierre Luzin, Dictionnaire de la peinture, Paris, Editions Larousse, 2003. [...]
[...] Très rapidement donc, Luca Giordano s'attache à une plus grande liberté picturale qui est celle de Pierre de Cortone. Ce dernier était le stéréotype même du peintre baroque ; rapide, prolifique, maître de ses pinceaux et coloriste éblouissant. Le plafond du palais Barberini peint par ce dernier marqua les débuts éclatants du Grand style baroque. Qu'importe le sujet ici, ce n'est que foisonnement d'oiseaux, de putti, de fleurs, de fontaines et de nuages, le tout au service d'une vision aérienne et pleine de grâce. [...]
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