Après avoir lu de nombreuses études et ouvrages sur Géricault, on ne peut nier l'aspect révolutionnaire dans le monde de la peinture des ses œuvres.
Peintre de Génie, il a su mêler plusieurs styles de peintures dans ses œuvres et a donné au portrait un nouveau souffle.
En quoi Géricault parvient-il a réformer le genre du portrait au début du XIXe siècle.
Nous verrons tout d'abord en quoi cet artiste était un précurseur du Romantisme, puis nous étudierons cette coupure entre le Néoclassicisme et le Romantisme, et l'avancée vers le Réalisme. Pour finir, nous nous concentrerons sur certains de ses portraits.
[...] Géricault n'a pas voulu représenter ses portraits uniquement de manière romantique. Les romantiques n'hésitaient plus à montrer des scènes violentes, propres à bousculer le public, quitte à s'inspirer de la réalité la plus brutale, mais l'apport d'un réalisme augmentait les visions d'horreurs que procuraient la vision de ces scènes macabres, de ces portraits glauques, de ces enfants monstrueux L'inclinaison de Géricault pour la violence et la forte présence des pulsions de mort et de castration dans son œuvre ne sont pas niées, des traces de son intérêt pour de sordides faits divers et, surtout, avec des Fragments anatomiques composés de membres de cadavres empilés sont d'une magnifique et terrifiante frontalité. [...]
[...] Les mélomanes Les artistes modernes sont fascinés par le monde obscur de l'inconscient. Certains puisent dans les profondeurs de l'imaginaire (Goya pour sa maison à Madrid). Un des traits du romantisme a été de s'interroger sur la raison humaine et la folie. Géricault quant à lui explore l'univers de la folie à travers des personnages réels. Les Monomanes (monomanie : idée fixe, désordre psychique qui n‘affecte que partiellement l'esprit) Une série de dix portraits commandés par le médecin aliéniste Etienne Jean Georget, élève d'Esquirol, voit le jour. [...]
[...] A la suite de cet insuccès relatif, Géricault déçu, suit sa toile à Londres où cette dernière sera exposée. D'avril 1820 à novembre 1821, il voyage en Angleterre, et découvre à la fois les grands paysagistes anglais, dont Constable et Turner, et les courses de chevaux. Son Séjour à Londres l'amène à se plier à de nouvelles disciplines. Il prend des habitudes de raffinement, de précision, de choix plus délicat des couleurs Son rapport à la politique La révolution de 1789 a bouleversé les structures de la France. [...]
[...] Au début du XIXème siècle, la peinture espagnole est braquée sur la problématique sociale. Les artistes se plaisent à peindre des thèmes populaires, et plus particulièrement Goya, qui est le principal représentant du Romantisme en Espagne. Peintre engagé politiquement comme Géricault, il peint la médiocrité de la société, l'abus des puissants, l'insensibilité de la Nature . A la fin de sa vie, avec les peintures noires, il rentrera largement dans le genre du Romantisme, en peignant l'horreur, le cauchemar, l'irrationnel Il préférera toujours la vérité observée à l'idéalisation, comme Géricault. [...]
[...] Ces tableaux traduisent aussi le pessimisme du peintre, qui ne croit plus au progrès moral de l'humanité. Ces figures d'hommes et de femmes ne viennent pas du répertoire fantastique, familier aux artistes romantiques. C'est cette étrange issue du réel qui fait toute leur modernité. Géricault représente les fous de manière animale, bestiale, quelque peu idiote. On pourrait prétendre qu'il a plus de respect pour les chevaux qu'il décrit de manière noble et majestueuse dans chacune de ses toiles. La folie était un trouble considéré comme irreprésentable ou invisible. [...]
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