Le Parthénon est un des vestiges archéologiques les plus connus de toutes les civilisations. Cela ravirait sans doute Périclès, qui pensait sans doute au Parthénon quand il dit : « Les marques et les monuments que nous avons laissés sont effectivement grands. Les hommes de l'avenir s'émerveilleront de nous, comme le font tous les hommes aujourd'hui ». Ce monument consacré à Athéna Parthénos retient l'attention car il est remarquable par bien des éléments (...)
[...] On peut dire qu'il y avait en dessous une certaine vocation d'instruire le citoyen sur celle qui avait été à l'origine de leur histoire ; mais cela montrait aussi à ce citoyen qui était aussi un fidèle la fierté qu'il pouvait avoir d'être sous la protection d'une déesse née quasi spirituellement du Dieu des Dieux. Le lien si fort d'Athéna, avec les citoyens d'Athènes, est raconté en partie sur les autres sculptures du Parthénon. Notamment par un autre passage important de la vie d'Athéna qui est bien connu, c'est celui de la dispute avec son oncle Poséidon pour l'Attique. La dispute pour la protection de l'Attique. C'est ce qui est représenté sur le fronton ouest cette fois-ci. (Montrer l'image). [...]
[...] Or cette importance des hippeis semble démesurée. Il semble évident que dans la réalité cela n'était pas ainsi. Toute une foule à pied suivait le cortège processionnel. Il semble donc que Phidias est choisit de stylisée une partie de la population athénienne sous ses traits de cavaliers. En effet, ces derniers représentent la classe moyenne d'Athènes, celle qui fait à la fois la jonction entre la véritable élite civique d'où provient Périclès et la population civique moyenne d'Athènes qui correspond à l'idéal politique de ce dernier. [...]
[...] Ce qui explique les dimensions originales. Cette statue d'Athéna Parthénos était seulement une offrande à la déesse, aucune prêtresse ne lui était attachée et on ne connaît pas de rites qui lui soit rapprochée. La deuxième fonction du Parthénon fut de recueillir le trésor d'Athènes et celui de la ligue de Délos. Le Parthénon est donc un trésor car il renferme la statue colossale, mais aussi car il possède une chambre forte. Pour Périclès, le Parthénon est donc le chef-d'œuvre architectural qui communiquera au monde la supériorité de leur déesse poliade, fille de Zeus et quasiment égale à celui-ci ; mais surtout les valeurs d'Athènes, de son système de gouvernement et du mode de vie de ses habitants. [...]
[...] Les différentes reconstitutions ont été faite en partie grâce à des dessins de l'aventurier Jacques Carrey qui dessina en 1674 des parties des frontons notamment. Le Parthénon fut commencé en 447 av JC et fut finit 15 ans plus tard en on trouve aussi. Il est le fruit de la volonté de Périclès dans cette période où l'expansion athénienne est à son apogée. Il va bénéficier du transfert du trésor de la ligue de Délos à Athènes vers 454, en effet Périclès va profiter de cette somme considérable pour ses projets de grands travaux entre autres. [...]
[...] Ces deux personnifications permettent de rapprocher encore plus la dispute au territoire de la cité. Ce fronton est une nouveauté, ce thème de la dispute pour la protection de l'attique n'apparaissait jusqu'alors pas sur les différentes peintures de l'époque. C'est donc une légende sacrée qui est représentée : la véritable naissance d'Athènes, le mythe fondateur de la cité. Pour certains historiens, ce mythe renverrait à une dispute entre deux groupes humains pour le commandement du territoire. Une autre partie de l'histoire est évoquée puisque nous remarquons la présence sur ce fronton de Héros. [...]
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