Jean Baptiste Camille Corot est un peintre attaché au classicisme de composition religieuse, mythologique, scènes de genre, nus, portraits, mais surtout grand spécialiste du paysage. On dit de lui qu'il était un moderne malgré lui étant attaché au classicisme dont il avait était nourri (Ecole de Barbizon), mais parcourant le chemin de l'impressionnisme sans y adhérer.
Ce tableau est composé sur une base de lignes horizontales et verticales (en vert) qui soulignent l'académisme de Corot. La ligne d'horizon est quasiment médiane, mais est soutenue par l'horizontale de la balustrade, ce qui sectionne la composition en trois bandes avec une largeur qui va crescendo. L'équilibre est rétabli par les verticales des arbres (à gauche et le cyprès), des moines ainsi que par les pointes des architectures.
[...] L'équilibre est rétabli par les verticales des arbres ( à gauche et le cyprès des moines ainsi que par les pointes des architectures. La perspective se traduit ici par la superposition des trois niveaux, et d'une perspective aérienne des montagnes qui a un effet d'éloignement. Le quadrillage de la terrasse et la balustrade oblique nous amène vers un point de fuite qui sera à l'extérieur droit du tableau (en bleu). Les volumes architecturaux ont un rendu impeccable, le tracé est fin on distingue même les détails. [...]
[...] Ici il représente Florence depuis les jardins de Boboli aménagés en 1550 qui entourent le palais Pitti. III Analyse formelle Nous sommes face à une représentation de Florence à un niveau supérieur puisque nous sommes sur une terrasse. Preuve qu'il y a un niveau inférieur par l'escalier où un moine descend. Au premier plan à gauche, deux moines qui discutent dont un appuie ses paroles par une main levée. Au second plan : la ville de Florence et ses montagnes reconnaissable par son architecture avec de gauche à droite : le Campanile de Giotto, le duomo ou la coupole faite par Brunelleschi et le Palazzo Vecchio. [...]
[...] Les horizontales sont compensées par les verticales des arbres. La lumière est aussi diffuse et douce. La facture visuelle est ici bien plus prononcée. On peut donc constater que Corot a mis sur la voie des artistes qui deviendront de grands impressionnistes. Bibliographie HOURS, Magdeleine. Jean-Baptiste-Camille Corot. Paris, Cercle d'art GALASSI, Peter et BOUNIORT, Jeanne trad. Corot en Italie: la peinture de plein air et la tradition classique. Paris, Gallimard POMAREDE, Vincent et WALLENS, Gérard de. Corot: La mémoire du paysage. [...]
[...] "Florence, vue prise des jardins de Boboli", Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) I Identification de l'œuvre Léguée par Corot à ses amis Robert de Mantes en 1875 Aujourd'hui disposé à Paris au Musée du Louvre *La bibliographie se trouve à la fin de l'exposé. II Identification du sujet Jean Baptiste Camille Corot 1796-1875 Peintre attaché au classicisme de composition religieuse, mythologique, scènes de genre, nus, portraits mais surtout grand spécialiste du paysage. On dit de lui qu'il était un moderne malgré lui étant attaché au classicisme dont il avait été nourri (Ecole de Barbizon), mais parcourant le chemin de l'impressionnisme sans y adhérer. [...]
[...] C'est en cela que Corot annonce l'impressionnisme. IV Synthèse Florence, vu des jardins de Boboli rassemble tous les critères d'une composition classique (équilibre des lignes, rigueur, sérénité . ) mais est un prémice de l'impressionnisme par le visuel des coups de pinceau. Monet Train dans la campagne. Cette composition faite en 1870 présente des similitudes avec celle de Corot. On y retrouve le découpage en trois plans avec des personnages au premier, la nature et le train au deuxième et pour finir le ciel. [...]
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