C'est un décret du 8 mars 1862 qui décide, à l'initiative de l'empereur Napoléon III, la création du « musée d'antiquités celtique et gallo-romaine ». Il est placé dans l'ancienne demeure royale qu'est le château de Saint-Germain-en-Laye. Le château féodal, alors largement délabré et modifié par les multiples affectations (hôpital, école de cavalerie, pénitencier), est restauré par l'architecte Eugène Millet afin d'y créer des salles propres à accueillir les collections.
Le musée prend le nom de « Musée des Antiquités Nationales » en 1865, ce qui correspondait mieux aux collections qui y étaient exposées. Napoléon III inaugura les sept premières salles en 1867. Le MAN est le premier et encore aujourd'hui le seul musée consacré entièrement à l'archéologie du territoire national.
Le but y est effet de « centraliser tous les documents relatifs à l'histoire des races qui ont occupé le territoire de la Gaule depuis les temps les plus reculés jusqu'au règne de Charlemagne ; de classer ces documents d'après un ordre méthodique ; d'en rendre l'étude facile et à la portée du public ; de le publier et d'en propager l'enseignement » (premier règlement du musée, 1866).
[...] sont donc le produit des fouilles entreprises, mais pas seulement. Des moulages de grands monuments ou de sculptures, des modèles de machines de guerre ou des fac-similés d'ustensiles, des maquettes spécialement réalisées pour le musée viennent compléter les vestiges exhumés. Dès les années 1920, la présentation en ensemble clos est imposée : les objets d'une même tombe sont exposés ensemble. Tout ceci a pour but d' aider à l'intelligence des monuments originaux L'ensemble des collections est exposé dans des salles numérotées pour la cohérence chronologique. [...]
[...] Tout l'espace des salles est occupé et les visiteurs sont guidés principalement par les numéros des salles et des vitrines. Cependant, il peut peut-être être dérouté à première vue par l'agencement général des œuvres et par le circuit qu'il doit emprunter pour visiter la période gallo- romaine. Effectivement, le visiteur qui arrive par l'escalier doit d'abord traverser la majorité des salles pour ensuite suivre les salles dans l'ordre et donc en revenant sur ses pas. De plus, il doit finir le parcours de l'autre côté de l'aile et cela n'est pas clairement indiqué. [...]
[...] Les architectes prirent la décision de donner une sobriété et une unité aux espaces dans lesquelles seront présentées les œuvres. Pour cela, ils n'hésitèrent pas à supprimer les peintures de Napoléon III dans le but de laisser la pierre apparente. Ils dissimulèrent les cheminées massives par des grands panneaux de métal gris, le plafond apparent fut assombri et le sol à l'origine en parquet fut recouvert de moquettes de couleurs différentes selon les salles. > Une sorte d'écrin est donc installé à l'intérieur du château primitif. [...]
[...] L'exposition des stèles et statuettes gallo romaines au musée de Saint- Germain-en-Laye Introduction C'est un décret du 8 mars 1862 qui décide, à l'initiative de l'empereur Napoléon III, la création du musée d'antiquités celtique et gallo-romaine Il est placé dans l'ancienne demeure royale qu'est le château de Saint-Germain-en-Laye. Le château féodal, alors largement délabré et modifié par les multiples affectations (hôpital, école de cavalerie, pénitencier), est restauré par l'architecte Eugène Millet afin d'y créer des salles propres à accueillir les collections. [...]
[...] Les moulages seront dans la majeure partie déposés dans le blockhaus de Saint-Germain. On approfondit également les dossiers d'œuvres (emplacement, renseignements essentiels, bibliographie) même si la manipulation de ces fiches reste incommode et mal adaptée aux besoins des conservateurs lorsqu'il s'agit de trouver une réponse à des questions précises ou rechercher des comparaisons significatives (Delporte). Installation en 1983 du centre d'information et de documentation H. Breuil pour parvenir à une information systématique répondant à la vocation scientifique.( Base de données av recherche avec critères. [...]
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