Impossible de classer le travail de James Ensor dans une seule catégorie artistique. L'artiste ne s'est pas contenté de varier les genres : peinture, gravure ou dessin. Il a aussi voulu marier les caractéristiques de 3 courants artistiques différents : l'impressionnisme, le symbolisme et l'expressionnisme. Ses amis ont d'ailleurs raconté que pendant qu'il travaillait à une toile, Ensor en commençait souvent une autre « avec un tout autre idéal ». Pour en avoir la preuve, il suffit de constater que 1889, par exemple, est l'année de création de deux tableaux aussi différents que L'Etonnement du masque Wouse (qui met en scène la grand-mère d'Ensor) et (...)
[...] Sa famille est plutôt triste : son père, un ingénieur anglais, est alcoolique et sa mère, une pure Flamande de la ville, peu favorable à sa vocation. Mais si l'humeur familiale n'est pas toujours joyeuse, le décor, par contre, est fantastique. Madame Ensor tient une boutique de souvenirs et le petit garçon grandit donc parmi les trésors empilés dans le désordre du magasin : coquillages, chinoiseries, masques et animaux empaillés ! Une vraie caverne d'Ali Baba qui éveille en lui le démon de la peinture. [...]
[...] Il faut chercher, au milieu de la foule masquée et compacte, pour reconnaître enfin Jésus sur son âne. Et si cet effort peut sembler contraire à l'art de construire un tableau (le sujet principal est d'habitude celui qui s'impose le plus à l'attention), avec un peu de réflexion on s'aperçoit que cet effet est travaillé expressément par Ensor. Le peintre nous renvoie, en effet, à nos souvenirs et nous rappelle que Breughel, déjà, avait construit comme cela le tableau intitulé Le Dénombrement de Bethléem : perdue au milieu de la foule, Marie arrivait à Bethléem, juchée sur un âne également, en tenant l'enfant Jésus dans ses bras. [...]
[...] Masques et squelettes : Vers l'expressionnisme 18 Squelettes voulant se chauffer Squelettes se disputant un hareng saur La Mort poursuivant le troupeau des humains Les Bains à Ostende Chefs-d'œuvre en détail : 23 L'Entrée du Christ à Bruxelles Une suite d'autoportraits 24 Ensor au chevalet Autoportrait Autoportrait avec les masques Conclusion Générale : Conclusion personnelle Bibliographie : 31 James Ensor (1860-1949) : Une œuvre inclassable ! Impossible de classer le travail de James Ensor dans une seule catégorie artistique. L'artiste ne s'est pas contenté de varier les genres : peinture, gravure ou dessin. [...]
[...] La technique photographique est évidemment beaucoup plus réaliste. Du coup, les peintres se sentent beaucoup plus libres de prendre de la distance vis-à-vis du réel visible et de donner sans complexe une vision du monde carrément subjective. Il n'empêche que malgré ces tendances générales, l'expressionnisme n'a pas vraiment pris la forme d'un mouvement ou d'une école sauf en Allemagne où après la Première Guerre mondiale, il donnera naissance à deux écoles de peinture appelées Le Cavalier Bleu et Die Brücke (Le Pont) ; après la Seconde Guerre mondiale, aux Etats-Unis, on verra la naissance de l'expressionnisme abstrait avec des artistes comme Jackson Pollock. [...]
[...] Ces scènes sont très intimistes : autour des personnages, on ressent l'atmosphère feutrée et cossue des intérieurs bourgeois. Plusieurs toiles de cette première période méritent l'attention Le Lampiste Huile sur toile x 91 cm, Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts Le Lampiste de 1880 est aussitôt reconnu comme un chef-d'œuvre, qu'on peut admirer aujourd'hui dans les collections permanentes des Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles. Son sujet est audacieux car il n'a rien à voir avec la noble peinture d'histoire des peintres académiques. [...]
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