Nous observerons dans ce dossier les différences de culture que le monde nous apporte dans l'art et comment les Occidentaux les traduisent. De plus, nous verrons le rapport qui s'effectue entre les arts dits « exotiques » en Occident et leur commercialisation.
[...] L'exotisme n'est il pas un prétexte pour les occidentaux dans le but de vendre davantage ? III. la globalisation de l'art exotique en occident Enfin, nous nous concentrons sur la globalisation de l'art étranger, dit exotique en occident. Depuis plusieurs années l'exotisme revient en masse en occident. Dans de multiples galeries, musées et chez divers collectionneurs, les arts non occidentaux s'exposent et se commercialisent de plus en plus. En effet, les arts non occidentaux se mondialisent, cependant les conséquences sont énormes. [...]
[...] Chaque masque, statuette, costume, danse etc. tenait un rôle précis tel que le masque de l'exorcisme, utilisé en Asie par les guérisseurs lors de danses dans le but de guérir les malades en invoquant le démon de la maladie ; Chaque maladie ayant son propre masque. Tandis qu'en Afrique, le masque récréatif servait aux divertissements, aux rires et à l'amusement, celui de la force donnait du courage et de la puissance aux guerriers avant le combat etc. L'art africain reflète la richesse de l'histoire, de la religion, des mythes et des cultures de leurs sociétés. [...]
[...] De plus, lorsque l'œuvre n'est plus dans son lieu et son contexte d'origine, elle perd son sens premier, son sens propre et juste, ainsi les occidentaux en font une œuvre à leur image qui n'est pas forcément son image d'origine. Les symboliques et significations religieuses, culturelles, ou sacrées sont transformées ou détournées pour laisser place à de nouvelles significations dénuées de leur histoire d'origine. Les occidentaux en créer une mode, tel la mode de l'exotisme Mais n'est ce pas un prétexte pour faire monter la valeur commerciale de l'œuvre ? Ainsi, les valeurs culturelles et symboliques de l'œuvre sont perdues et remplacées par les valeurs esthétiques et commerciales qui prennent le dessus en occident. [...]
[...] La valeur commerciale de l'œuvre est donc évaluée par les occidentaux et de ce fait, l'authenticité de l'œuvre unique et sacrée se perd et l'œuvre devient une œuvre marchande. La commercialisation des arts non occidentaux et sa globalisation en occident fait perdre sa valeur culturelle et son sens naturel. Conclusion Tant par sa valeur commerciale inexistante auparavant que par son sens incompris ou détourné, l'œuvre non occidentale perd sa valeur naturelle en occident. Commercialisée, l'œuvre unique est globalisée et perd son authenticité. [...]
[...] Paolozzi, et aux Etats Unis dans les années soixante avec Andy Warhol, R. Raucshenberg, ou Lichtenstein : le Pop Art. Ce mouvement va dénoncer la consommation de masse et présenter l'art comme un simple produit à consommer. Les artistes du Po Art vont créer leurs œuvres à partir d'images ou d'objets produits par la culture de masse. De ce fait, la publicité, les magazines, les bandes dessinées, les comics, et la télévision seront utilisés pour montrer l'influence qu'ils ont sur les décisions des consommateurs. [...]
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