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Au premier regard, « Zone » de Guillaume Apollinaire, l'oeuvre de Gaudi et le mouvement « street art » paraissent avoir ceci de commun qu'ils évoquent une ville moderne, vivante et mouvante...
La ville est consubstantielle au développement de la société qui la construit, mais également aux individus qui y évoluent sans jamais pouvoir s'en extraire.
[...] L'exposition universelle de 1888 fit décoller la renommée internationale de Gaudi. L'évolution du style de Gaudi a été parallèle à celui de ses apprentissages et de ses découvertes. D'abord orientaliste, au début de sa carrière [exemples : palais Guëll, pavillon Guëll, Casa Vincens], il suit le courant néogothique avant de se constituer un style très personnel et reconnaissable, naturaliste, individuel, organique qui puise son inspiration dans la nature. Ses œuvres majeures sont construites de la sorte. Conclusion sur Gaudi Capable de puiser son inspiration aux sources les plus diverses [art Égyptien, Persan, Indou, Maya, etc.] Gaudi semble faire la synthèse de tous les arts passés pour faire naître une esthétique de la modernité à la fois nourrie par le passé et libérée de lui, proche de l'humanité et en harmonie avec la nature. [...]
[...] Conclusion à l'exposé sur la ville La ville est consubstantielle au développement de la société qui la construit, mais également aux individus qui y évoluent sans jamais pouvoir s'en extraire. Lieu d'apprentissage, lieu de vie, lieu qui recueille les aspirations des êtres et dans lequel sont gravés, au fil des âges, leurs points de vue et leurs aspirations, la ville paraît aux artistes mouvante et vivante. Aussi, les artistes s'en inspirent-ils aussi souvent qu'ils la façonnent en un mouvement d'inter connexion complète et réfléchie. [...]
[...] Les vers 11 à 14 sont l'expression d'un univers urbain qui sollicite sans cesse les sens [ouïe et vue]. Les vers15 à 24 évoquent avec précision une ballade banale dans une rue moderne. La suite du poème bascule dans les souvenirs d'enfance du poète, exprimant la pensée religieuse et magique [au sens large] ressentie dans l'enfance, nourrie par les connaissances et la culture à comme une longue pause introspective. Le parcours au sein des rues de Paris renvoie à toute une culture universelle qui est celle du poète d'abord, mais aussi celle de tout un chacun et du lecteur, en particulier. [...]
[...] Mais le champ d'action et les techniques de ce mouvement se sont progressivement élargis. Le street art peut faire appel à de nombreuses techniques, parmi lesquelles la sculpture, le graffiti au pochoir ou à la bombe [mais illustré], l'autocollant, l'affiche . Les techniques du street art, plurielles, englobent la mosaïque, le sticker, le pochoir, l'art LED, la projection vidéo, les installations de rues qui utilisent des objets en trois dimensions et de l'espace pour rehausser, interagir et interférer avec l'environnement urbain et le yarn bombing qui investit la rue en utilisant et en recouvrant le mobilier urbain d'ouvrages à base de fil : bancs, escaliers, ponts, mais aussi des éléments de paysage naturel comme les troncs d'arbre, ainsi que les sculptures dans les places ou les jardins. [...]
[...] L'évocation de la ville dans Zone (Guillaume Apollinaire), dans l'œuvre de Gaudy et dans le mouvement du street art Au premier regard, Zone de Guillaume Apollinaire, l'œuvre de Gaudi et le mouvement streetart paraissent avoir ceci de commun qu'ils évoquent une ville moderne, vivante et mouvante. I. Zone Je vais d'abord présenter Zone poème atypique, placé en introduction, après remaniements par l'auteur, Guillaume Apollinaire (1880-1918), du recueil poétique intitulé Alcools, édité en 1913. Zone est de forme libre, sans mètres réguliers, composés de vers assonancés, dénués de ponctuation. [...]
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