L'étude que nous allons faire porte sur une œuvre de Camille Pissarro intitulée La Route de Versailles à Louveciennes. Nous pouvons nous demander en quoi ce tableau peut-il s'inscrire dans le courant impressionniste ? Pour ce faire, nous étudierons dans un premier temps l'identification de l'oeuvre, puis s'en suivra l'identification du sujet. Dans une troisième partie, nous ferons l'analyse formelle de cette œuvre.
L'œuvre, ici, étudiée est une peinture intitulée La Route de Versailles à Louveciennes. Cette œuvre a été réalisée par Camille Pissarro qui est né le 10 juillet 1830 à Saint-Thomas (colonie française des Antilles). Il arrive à Paris en 1855 pour étudier et c'est à ce moment qu'il rencontre le peintre Corot. Il garde un grand souvenir des œuvres de ce peintre et c'est pour cela qu'à travers lui, Pissarro se met à peindre des paysages. C'est particulièrement ses premières œuvres qui sont teintées des conseils de Corot. En effet, Pissarro demande des conseils à celui-ci durant toutes les années de son apprentissage1. C'est avec la peinture Paysage à Montmorency que Pissarro est reçu au salon de 1859, le premier auquel il prendra part et c'est aussi le premier impressionniste à y exposer. Vers 1860, il rencontre Monet, Cézanne, Piette et c'est l'amorce que l'on retrouve en partie au Salon des Refusés de 1863. Il se marie en 1861 et il a un fils, prénommé Lucien en 1863. A partir du printemps 1869, il s'installe à Louveciennes, petit village dans la Seine à une trentaine de kilomètres de Paris. Il habite dans cette bourgade pour garder contact avec Paris. Pissarro résidait au numéro 22 de la route de Versailles, cela devient d'ailleurs l'un des sujets prépondérants des œuvres de celui-ci. La famille Pissarro peu de temps après s'être installer doit quitter Louveciennes le 19 juillet 1870 car les prussiens envahissent la France. En 1871, il retourne à Louveciennes et il découvre que sa maison a été pillée et que certaines de ses œuvres ont disparues. Dès 1872, il s'installe à Pontoise et y reste durant plus d'une décennie. Pissarro décède à Paris en 1903 avec un succès qui commence seulement à accroître.
La Route de Versailles à Louveciennes a été peinte en 1870. C'est une huile sur toile qui mesure 100,5 cm de haut et 81 cm de large. Cette œuvre comporte une signature en bas à gauche. On peut lire : C. Pissarro 1870. Ce tableau est conservé à la Fondation Collection E.G. Bührle à Zurich et son numéro d'inventaire est PV 96 (Pissarro/ Venturi 96).
[...] En 1871, il retourne à Louveciennes et il découvre que sa maison a été pillée et que certaines de ses œuvres ont disparu. Dès 1872, il s'installe à Pontoise et y reste durant plus d'une décennie. Pissarro décède à Paris en 1903 avec un succès qui commence seulement à accroître. La Route de Versailles à Louveciennes a été peinte en 1870. C'est une huile sur toile qui mesure 100,5 cm de haut et 81 cm de large. Cette œuvre comporte une signature en bas à gauche. On peut lire : C. Pissarro 1870. [...]
[...] La lumière est prépondérante dans La Route de Versailles à Louveciennes. Pissarro en fait, choisi un moment où la lumière pourrait former elle-même les contrastes de couleurs. C'est ce qu'il a très bien réinterprété en peignant en plein air ce paysage. En effet, le plan ombragé où se situent sa femme et la voisine provoque une nuance plus foncée des couleurs. Tandis que la lumière qui se projette abondamment sur la route rend les maisons et les personnages de couleurs claires. [...]
[...] L'œuvre, ici, étudiée est une peinture intitulée La Route de Versailles à Louveciennes. Cette œuvre a été réalisée par Camille Pissarro qui est né le 10 juillet 1830 à Saint-Thomas (colonie française des Antilles). Il arrive à Paris en 1855 pour étudier et c'est à ce moment qu'il rencontre le peintre Corot. Il garde un grand souvenir des œuvres de ce peintre et c'est pour cela qu'à travers lui, Pissarro se met à peindre des paysages. C'est particulièrement ses premières œuvres qui sont teintées des conseils de Corot. [...]
[...] C'est un procédé permettant de mieux représenter la profondeur. Cette ligne formée par la route mène donc à l'arrière-plan. Ces plans sont possibles grâce aux formes et aux lignes. Les personnages sont habillés à la manière du XIXe siècle. C'est-à-dire, que les femmes portent de longues robes ainsi que les petites filles. L'homme sur la route, semble porter un costume. Les coiffes des femmes ainsi que le jardin et ce qui a été cité précédemment sont formés par la couleur. [...]
[...] On peut également citer, pour une nouvelle fois, La Route de Versailles à Louveciennes de C. Pissarro exécuté également en 1870. Cette œuvre représente quant à elle la route au printemps tout comme l'œuvre que nous étudions. Comme dans cette dernière, Pissarro a décidé de représenter les longs arbres qui bordent la rue ainsi que des maisons que nous apercevons dans notre œuvre. Pissarro représente des personnes marchant sur cette route et dans les deux œuvres, on remarque que Pissarro exécute de la même manière les ombres portées sur la route. [...]
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