Le terme de graffiti a été utilisé pour la première fois en 1856 par l'abbé Garruci dans son manuel Graffiti de Pompéi. Il désigne toutes inscriptions (fresque, gravure, dessin) réalisées sur tout type de support. Son espace privilégié est surtout la ville où les supports sont plus nombreux (quartiers populaires, chantier, le long des voies de circulation…) et plus visibles. Les outils utilisés sont très divers, du simple crayon en passant par la clé, le marqueur jusqu'à la bombe aérosol. Le terme graffiti en archéologie distingue précisément les inscriptions d'ordre populaire des inscriptions officielles sur les monuments.
Dans le cadre de notre dossier, nous allons étudier un graffiti militant, réalisé au Pays Basque dans les années 90. L'analyse se fera en trois temps : d'un point de vue archéologique, artistique et interprétatif car l'objectif d'un graffiti est de transmettre un message.
[...] article ci-joint par H A). Euskal Herrian Euskaraz signifie le Pays Basque en basque. Ils souhaitent que la langue basque soit officielle (le basque espagnol est langue régionale officielle pour la province autonome basque depuis l'adoption de la constitution espagnole en 1978) en Euskadi et utilisée de façon systématique dans les administrations, les médias, la publicité . Aujourd'hui, des efforts ont été faits et de nombreux panneaux sont bilingues dans les centres commerciaux, sur les panneaux routiers, dans les banques . [...]
[...] 3-Vive l'ETA, photo prise sur le mur d'une usine à Cambo-les-Bains Libérez les prisonniers Annexe 9 Graffiti militants à travers le monde Fig.1 - La marche du peuple, graffiti de Lisbonne, Portugal. Fig - Otelo pour président, graffiti de Lisbonne, Portugal. Fig - Portorico for ever, Manhattan, New York Etats-Unis Fig - Vive les forces armées de Libération du Mozambique. Bras armés du peuple Maputo, Mozambique. Graffiti basque côté espagnol Fig - Double esclavage, graffiti de Lesaka, Pays Basque espagnol. Fig - Pluie madrilène, graffiti d'Usurbil, Pays Basque espagnol. Graffiti basque côté espagnol Fig - Le missionnaire, graffiti de Gernika, Pays Basque espagnol. [...]
[...] Ces peintures ont pu arriver jusqu'à nous grâce à la teneur en calcaire de l'eau des grottes mais aussi grâce au maintien de l'équilibre climatique interne. Les représentations pariétales peuvent être superposées, soit pour un effet d'optique (perspective) soit il s'agit de dessins postérieurs. Ecrire sur les murs est une activité qui a perduré au cours des âges, puisque ce phénomène est visible durant l'antiquité. Nous gardons tous en tête les graffiti de Pompéi et d'Herculanum, dont voici quelques exemples (cf. [...]
[...] Etude d'un graffiti basque Ma main est une main de fou. Malheur à toutes les tables et à toutes les murailles et à tout ce qui peut donner place à des ornements et des gribouillages de fou ! Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, III. Introduction Le terme de graffiti a été utilisé pour la première fois en 1856 par l'abbé Garruci dans son manuel Graffiti de Pompéi. Il désigne toutes inscriptions (fresque, gravure, dessin) réalisées sur tout type de support. Son espace privilégié est surtout la ville où les supports sont plus nombreux (quartiers populaires, chantier, le long des voies de circulation ) et plus visibles. [...]
[...] En général, le graffeur a une forte sensibilité à l'espace et cherche un lieu dans l'espace urbain saturé par la publicité Il cherche un endroit privilégié et bien visible et les graffiti y sont regroupés. Effectivement, à gauche figure un autre graffiti (cf. Annexe fig. 2). Il est plutôt tourné vers la représentation figurée et se compose de deux textes, l'un en basque, l'autre en français. Le message est clair et sans ambiguïté. Ces deux graffiti sont porteurs du même message. Le graffiti étudié dans ce dossier illustre une vue générale du Pays Basque français et espagnol. [...]
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