Cette frise ionique couronne l'extérieur de la colonnade du péristyle. Elle court en haut des quatre murs de la cella, située à 12 m au-dessus du niveau du sol. Elle mesure un peu plus d'un mètre de haut sur 160 mètres de long. La frise est sculptée en bas relief et ses sculptures n'excèdent jamais 6 cm de profondeur. Constituée de 115 panneaux, elle rassemble 360 personnages et 220 animaux.
[...] Furieux, il la provoqua en combat. Pour éviter toute guerre entre eux, il fut décidé que le choix en reviendrait aux habitants de la cité. Ils décidèrent qu'ils honoreraient le dieu qui leur offrirait le meilleur cadeau. Poséidon planta son trident dans l'Acropole, ce qui donna naissance à un puits d'eau salée. Il voulait faire d'Athènes une grande puissance maritime. Athéna, quant à elle, planta un olivier. On considéra que l'olivier était le plus utile. Ainsi, Athéna avait plus de droits sur le territoire parce qu'elle avait fait un meilleur cadeau. [...]
[...] La frise montre des femmes qui avancent lentement en deux files convergeant vers le centre. Avec elles, les processions Nord et sud se terminent. A gauche, des jeunes filles portent des phiales (coupes) et des vases à libation (oenochoe). Les ergastines les précèdent. Elles portent deux lourds supports qui représentent probablement un métier à tisser. Certaines d'entre elles ont les mains vides. Ce sont elles qui tissent le péplos sacré. A droite, des jeunes filles arrivant de la frise Nord, portent des encensoirs. L'une d'entre elles porte une phiale. [...]
[...] Un autre aspect du mythe de l'Atlantide est transposé sur cette frise. L'Atlantide était une île gugantesque, avec une flotte immense, un commerce omniprésent, des ressources naturelles presque inépuisables et un luxe affiché. Les habitants de cette île demeuraient vertueux et toujours maîtres d'eux même face à leur masse d'or et de leurs autres possessions. Ils ne s'écartaient jamais de leur devoir envers les dieux et ne se laissaient pas enivrés par les plaisirs de la richesse. Cependant, ce peuple finit par devenir jaloux et envieux. [...]
[...] Il tient solidement une longue étoffe pliée, apparemment pour la montrer ou la regarder. On voit le plus souvent dans cet homme, l'archonte royal. C'est un magistrat qui est le représentant du déroulement des cérémonies et des cultes. On aurait pu penser à un prêtre mais aucun homme religieux n'intervenait sur l'Acropole pendant les Panathénées. Une fillette semble tâter l'étoffe, comme pour s'assurer de sa consistance, c'est elle qui vient de la remettre à l'homme. C'est une arrhéphore responsable du péplos. [...]
[...] La frise se lit du sud vers le nord. Elle présente les préparatifs des cavaliers. Certains hommes sont déjà prêts sur le dos de leur cheval et commencent la cavalcade. D'autres sont encore en train d'ajuster leur équipement et se préparent à monter. Des cavaliers prennent soin de leur animal : on le coiffe, on lui donne à boire. D'autres encore s'habillent ou se rechaussent. Par ailleurs, les deux personnages que l'on distingue par leur casque, sont les deux hipparques : chefs de la cavalerie Chez les chevaux aussi, on observe une grande variété des attitudes. [...]
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