Etude de l’église Saint-Vital à Ravenne

Résumé du document

Ravenne est mondialement réputée pour ses monuments de style byzantin qui datent des Ve, VIe et VIIe siècle et pour les mosaïques qui ornent l'intérieur de nombreux d'entre eux. Aux côtés du mausolée de Galla Placida, de Saint-Apollinaire-in-Classe et du baptistère de Néon s'élève l'église Saint-Vital. Elle a été conçue comme le symbole du pouvoir exercé par l'empereur de Constantinople à Ravenne. Cette église est considérée comme comportant la plus belle série de mosaïques de l'ère de Justinien et montre la ferveur religieuse de cette époque. Son architecture permet également d'affirmer la domination impériale.
Construite dans l'âge d'or de l'art byzantin et dans un contexte culturel hétéroclite, l'église de Saint-Vital regroupe différentes techniques et établit aux côtés de Sainte-Sophie de Constantinople les grands principes de la construction byzantine. Elle constitue tout de même une variante des églises constantinopolitaines et allie Orient et Occident. Sobre à l'extérieur, elle recèle néanmoins des trésors dans sa décoration intérieure. Les mosaïques ont un caractère historique par leur maîtrise et leur représentation.

Extraits

[...] C'est également au VIe siècle que fut érigée l'église de Saints-Serge-et-Bacchus. Saint- Vital a été construite lors de cette période historique et partagent avec eux quelques similitudes. Ces édifices ne témoignent d'aucune recherche dans le décor extérieur mais les efforts se portent sur la décoration intérieure où les mosaïques jouent un grand rôle. Les décors préservés de cette époque sont rares et les mosaïques les plus nombreuses sont conservées à Ravenne ce qui a permis une documentation iconographique importante sur le monde byzantin. [...]

[...] Ils sont suivis de gardes armés de lances. L'un deux tient un bouclier sur lequel apparaît le monogramme du Christ : XP. Justinien porte la tunique blanche et la chlamyde pourpre au tablion richement ornementé. Il est nimbé d'une auréole, car son pouvoir lui vient de Dieu, ce qui symbolise le caractère sacré de l'autorité qu'il incarne. Il porte également la couronne symbole de son autorité sur les hommes. Il tient son offrande une grande patène en or des deux mains. [...]

[...] Paris : Editions Zodiaque Stern, Henri. L'art byzantin. Paris : Presses Universitaires de France p. (Les neufs muses). Cheynet, Jean-Claude. Histoire de Byzance. Paris : Presses Universitaires de France p. (Que sais-je). Delvoye, Charles. L'art byzantin. Paris : Arthaud p. (Art et paysages). [...]

[...] Le financement de Saint-Vital s'élève à sous d'or. Il a été assuré grâce aux libéralités que Justinien faisait parvenir aux ravennates par l'entremise de Julianus, banquier d'origine grecque DESCRIPTION ARCHITECTURALE Alors que le plan basilical romain était jusqu'alors utilisé, on commence, pendant le règne de l'empereur Justinien Ier, à adopter pour les églises le plan rayonnant des martyria Architecture : extérieure Saint-Vital est construit sur un plan centré octogonal. Tous les éléments de l'édifice convergent donc vers le centre. Il possède un chœur en saillie et un déambulatoire à deux étages surmonté par une coupole de seize mètres de diamètre qui n'est pas visible de l'extérieur car elle est recouverte par un comble en charpente. [...]

[...] Mesdon, Clément. Les mosaïques de Ravenne. Paris : Edition Atlas p. (Les passeports de l'art : 10). Martin, Henry. L'art byzantin. Paris : Flammarion p. (La grammaire des styles). E. Coche de la Ferté. L'art de Byzance. Paris : Mazenod SITES WEB UNESCO. [...]