Le château de Fontainebleau fut l'une des plus importantes résidences royales depuis le XIIe siècle. Situé dans l'actuelle Seine-et-Marne, ce palais nous dévoile un diaporama irrégulier de constructions bâties à différentes époques et selon des genres architecturaux disparates. Il fut l'un des centres rayonnants et dominants de la culture artistique franco-italienne, la renaissance lui a d'ailleurs apporté un caractère remarquable aussi bien dans son ornementation que dans son architecture.
On sait qu'avant d'être ce qu'il fut à l'heure de la Renaissance, c'était un château fort et un rendez-vous pour la chasse depuis XIe siècle. Néanmoins, l'intervention de François Ier engagée à partir de 1528 lui offrit une toute autre destinée. En effet, il fit grandir considérablement le logis, aménager des galeries reliant les différents corps de bâtiments, dégager la cour, harmoniser les façades. Le roi amateur des Lettres et des Arts fit appel à de nombreuses personnes notamment Sebastiano Serlio à qui l'on attribue le célèbre avant-corps " le portique Serlio " - bien qu'on ne sache pas exactement quel rôle il a joué -. François Ier confia la décoration intérieure à des artistes dirigés par les italiens Rosso Fiorentino et le Primatice. L'architecte Gilles Le Breton serait l'auteur, en dehors du plan général, d'une partie de la façade sur la cour du Cheval-Blanc, de la galerie de François Ier, de la galerie de Henri Il, de la nouvelle chapelle Saint-Saturnin, du péristyle de la cour Ovale. Deux contemporains, Pierre Chambiges et Pierre Girard - dit Casteret - se seraient partagé l'honneur de bâtir le reste du palais, le premier ayant élevé les bâtiments de pierre et de brique qui garnissaient la cour du Cheval-Blanc et dont un seul côté subsiste aujourd'hui; le second ayant construit le corps de bâtiment fermant la cour de la Fontaine et l'ancien théâtre.
En 1548, Henri II confia à Philibert Delorme la charge de nouveaux travaux. Celui-ci employa la pierre de taille dans la nouvelle aile des Reines mères, aménagea la salle de bal - décorée par le Primatice et Nicolò dell'Abate - et la chapelle de la Trinité. Après 1594, sous le règne d'Henri IV, la cour retrouva un fort intérêt pour Fontainebleau. On agrandit les espaces du logis, que l'on rejoignit par deux ailes nouvelles à une volière. On aménagea une des cours du pavillon central en forme d'exèdre. Les jardins furent profondément modifiés et l'on réalisa d'importants cycles de décors intérieurs. Les destructions du château et de son décor commencèrent sous les ordres de Louis XV et se poursuivirent sous Louis XVI. Progressivement, l'ensemble était adapté au goût nouveau.
A partir des nombreuses gravures d'Androuet du Cerceau, de photos récentes et de plans, on s'attardera sur la description dans un premier temps puis sur l'analyse stylistique dans un second temps afin de s'interroger sur les nouveautés et l'originalité du château de Fontainebleau malgré la multiplicité des époques et de leurs contrastes.
[...] Au niveau de la toiture, il y a le percement d'une fenêtre surmonté d'un entablement et d'un fronton et elle est encadrée par deux pilastres. Le toit est un toit en pavillon. Le bâtiment se situant à côté comporte deux niveaux d'élévation. Au premier niveau, on remarque un arc en plein cintre dans lequel se loge une porte-fenêtre et au second niveau, on trouve une fenêtre dans un arc en plein cintre aussi. Le tout est surmonté au niveau du toit en pavillon par une balustrade. [...]
[...] Sur la gravure, on a une arcature avec une clef dans laquelle on trouve une porte surmontée d'un fronton puis d'un médaillon circulaire. Les colonnes se placent encore des deux côtés et ont un traitement lisse. On ne note pas de différence à l'heure actuelle. Deux grandes niches avec des statues à l'antique viennent se placer sur les côtés surmontés d'une forme carrée aveugle renfoncée dans le mur. L'espace est plus faible que celui des trois fenêtres sur les côtés. [...]
[...] Description précise à partir du plan et de l'élévation du château de Fontainebleau Eléments descriptifs du plan du château. A. Composition d'ensemble, orientation et complexité du plan autour des cours principales. Le plan du château de Fontainebleau est organisé avec différentes cours donc il y a complexité dans les formes des cours. On trouve différents plans rectangulaires et ovales bien que la cour de la Fontaine soit de plan plus carré. Il n'y a pas d'axe de symétrie cependant les cours se succèdent l'une l'autre tout en étant accolées d'une manière informelle. [...]
[...] Chaque fenêtre est séparée par un genre de gouttières. Ce toit de cette partie de la cour est un toit en bâtière. En regardant la Cour Ovale vue du Donjon, on remarque que ce qui a été étudié précédemment est prolongé par deux pavillons qui comportent également chacun trois niveaux d'élévation. Il y a d'une part un pavillon qui comporte une grande porte-fenêtre au premier niveau, une fenêtre à double croisillon et à un meneau avec deux pilastres que l'on peut distinguer au second niveau. [...]
[...] Qui est terminé au sommet par un fronton. Le toit du pavillon central est un toit en pavillon qui comporte à chacune de ses extrémités un gâble tandis que le reste de l'aile possède un toit en bâtière. On peut, de plus, remarquer que le toit en pavillon est bordé de deux cheminées de chaque côté et que celles-ci portent l'inscription F qui doit certainement est le F de Fontainebleau. La Cour du Cheval Blanc reste imposante par la multiplicité des genres de ses ailes qui ont été construites à des époques différentes, c'est ce qui est remarquable dans cette cour qui cumule beaucoup de styles différents d'une aile à une autre. [...]
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