Ayant pour origine le mot grec technè, l'art désigne la technique, le savoir-faire ainsi que le talent, le génie et la recherche de la beauté. La distinction antique entre les arts manuels et les arts libéraux perdure et se précise au Moyen Âge avec les sept arts libéraux : grammaire, rhétorique, dialectique (ou logique) (trivium) et arithmétique, musique, géométrie, astronomie (quadrivium, division des mathématiques néo-pythagoricienne). Mais plus généralement, les arts se distinguent des sciences théoriques en tant que pratique. Ainsi, à partir de la renaissance, l'architecture, la sculpture, la peinture et la gravure, c'est-à-dire les arts plastiques, sont appelés beaux arts, auxquels sont ajoutés ensuite les arts d'agrément, arts rythmiques ou musicaux : danse, poésie et musique.
En partant du plaisir pris à la vue des choses les plus naturelles, demandons-nous si ce plaisir est du même ordre avec l'art. Quelle différence y a-t-il entre la montagne Sainte-Victoire et le tableau de Cézanne du même nom, entre la musique de Mozart et la beauté d'un coucher de soleil ?
La différence fondamentale entre une chose du monde et une œuvre d'art est que la première se présente à nous alors que la seconde est représentée. Le monde est présentation alors que l'art est représentation : les œuvres sont des productions humaines, non pas naturelles mais artificielles. De plus, les œuvres se distinguent des productions artisanales par leur inutilité apparente. Mais cette inutilité pratique ne nous conduit-elle pas à la réflexion et au questionnement ?
[...] (Du spirituel dans l'art et dans la peinture en particulier, p 200). Ainsi, à la question de savoir si la philosophie est plutôt une science ou un art, nous pouvons répondre qu'elle ne peut être un art dans la mesure où elle nous amène à produire des explications fondées rationnellement (principes de raison et de causalité). La démarche semble donc inversée dans le domaine de l'art puisque le bonheur qu'il peut procurer consiste dans l'arrangement spatial et temporel d'éléments constitutifs qui ne sont pas prédéfinis : les œuvres portent en elles-mêmes leur propre cohérence, leur unité qu'on nous invite à rechercher (comme de petits mondes). [...]
[...] Que nous suggère l'art symboliste ? Cette idée d'un art pur naît justement au moment où se pose le problème de la reproduction avec la photo. Sans fonction sociale ni sujet particulier, les simples formes doivent être expressives. Avec Mallarmé, Rimbaud, Poe ou encore le peintre Odilon Redon, par exemple, l'idée d'un art absolu se développe aussi, comme les rituels et le culte de l'art semblent se perdre au profit du fantastique ou de l'extraordinaire, la peinture par petites touches : l'impressionnisme prend une place importante avec Monet, Gauguin, Cézanne. [...]
[...] Finalement, qui est le plus compétent pour évaluer la beauté des œuvres ? Est-ce le philosophe, le spécialiste de l'art dialectique : art de bien parler logiquement par des questions et des réponses ? Ou bien est- ce l'artiste lui-même dont l'œuvre : le travail et la production, s'inscrit directement dans l'histoire de l'art ? Progressons et questionnons-nous plus précisément sur la signification des œuvres. II- Le problème de l'imitation Dans la Grèce antique, le modèle que l'Homme doit suivre est la nature. [...]
[...] Problématiques : qu'est-ce qui différencie l'art de la nature et de la science ? Comment est-il reconnu en tant qu'art ? Qu'apporte-t-il aux hommes ? Est-il réel ou irréel, secondaire, en tant que produit de l'imagination : fiction, illusion ? La beauté artistique Problème : en quoi diffère-t-elle de la beauté naturelle ? Beauté naturelle et beauté artistique En partant du plaisir pris à la vue des choses les plus naturelles, demandons-nous si ce plaisir est du même ordre avec l'art. [...]
[...] Le problème est plus délicat avec les documentaires car les personnes filmées sont influencées par les caméras (exemple : Etre et avoir Ainsi, les documentaires politiques comme ceux de Michael Moore ou Pierre Carles sont très difficiles à interpréter et à comprendre, car les réalisateurs sont difficilement neutres (exemples : Pas vu, pas pris de P. Carles ou Fahrenheit de M. Moore). On peut d'ailleurs se demander si la télévision et le cinéma, par exemple, proposent ou imposent, leurs programmes. [...]
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