Ce tableau s'intitule L'enterrement à Ornans, il est l'oeuvre de Gustave Courbet qui l'a peint en 1849. Courbet est un peintre réaliste du XIXe siècle qui a beaucoup suscité la polémique mais aussi l'admiration de critiques et d'écrivains célèbres comme Zola ou Champfleury. Certaines de ses oeuvres sont très célèbres, comme L'atelier du peintre ou Allégorie de sept années de ma vie artistique.
L'enterrement à Ornans a été présenté au Salon en 1851 et a provoqué un véritable scandale. En effet, l'oeuvre mesure environ trois mètres de haut sur six mètres de large ce qui correspond normalement aux tableaux d'Histoire, c'est-à-dire de la Grande Peinture. En quoi cette oeuvre est-elle une galerie de portraits ? En quoi peut-on dire qu'elle a été traitée comme une Grande Machine ? (...)
[...] Derrière la fosse nous pouvons distinguer un os long et un crâne. Ce sont des symboles qui sont là pour évoquer la mort d'Adam et surtout le rachat des pêchers du monde par le Christ. Le crâne d'Adam est souvent représenté au pied de la croix sur les crucifixions. De plus, les trois sœurs de Courbet ne figurent pas sur le tableau par hasard. En effet, elles ont chacune une expression différente et symbolisent trois états. C'est un procédé classique en peinture qui permet de représenter le temps. [...]
[...] Ils nous rappellent les attitudes des enfants de chœur dans le tableau intitulé Le sacre de Napoléon de Jacques Louis David peint en 1804. A droite de l'œuvre on distingue trois femmes alignées qui sont très proches les unes des autres. Il y a aussi deux hommes qui se distinguent par leur comportement, ils semblent complètement indifférents à la cérémonie mortuaire et sont ivres. La lumière diffuse donne une atmosphère triste. Les couleurs sont sombres mais ne voilent pas le visage des individus. [...]
[...] L'enterrement à Ornans paraît être une scène de genre traitée dans un souci de réalisme. Mais Courbet ne s'est pas arrêté là. Sa galerie de portraits, bien que très réaliste n'aurait pas un tel intérêt si des symboles iconographiques si forts ne s'y étaient pas glissés. Bien que le sujet ne soit pas historique, Courbet a su traiter cette œuvre en Grande Machine par l'imbrication d'éléments de genres mineurs. Si ce tableau a fait scandale lors de sa présentation en 1851, il est aujourd'hui un des plus célèbres de Courbet et de son siècle. [...]
[...] L'enterrement à Ornans a été présenté au Salon en 1851 et a provoqué un véritable scandale. En effet, l'oeuvre mesure environ trois mètres de haut sur six mètres de large ce qui correspond normalement aux tableaux d'Histoire, c'est-à-dire de la Grande Peinture. En quoi cette œuvre est-elle une galerie de portraits ? En quoi peut-on dire qu'elle a été traitée comme une Grande Machine ? Dans un premier temps nous verrons en quoi cette œuvre est une galerie de portraits puis nous étudierons en quoi elle est traitée comme une Grande Machine. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture