«La mosaïque est un art décoratif où l'on utilise des fragment de pierre d'émail, de verre ou encore de céramique, assemblés à l'aide de mastic ou d'enduit, pour former des motifs ou des figures.»
Plus généralement c'est un «ensemble unitaire composé d'éléments disparates.». Dans ce cas, il semble utile de re-considérer la mosaïque et ne pas s'arrêter à une vague définition trouver sur internet en cliquant sur le premier lien venu. Si c'est un «un ensemble unitaire composé d'éléments disparates» alors il semblerait juste de penser, comme le fait Dällenbach, en citant Balzac, que « il n'y a rien d'un seul bloc dans ce monde, tout y est mosaïque». La mosaïque fait partie d'une «catégorie d'objet qu'on regarde sans voir et qu'on ignore, mais qui saute aux yeux, vous poursuivent et vous obnubilent sitôt qu'on les a signalés à votre attention.»
Dans le domaine des arts plastiques, à partir du moment où une oeuvre est composé de plusieurs éléments, on peut penser qu'elle deviendrait une mosaïque. Même si ses éléments sont différents, ils ont au moins le même «liant». Une série deviendrait probablement une mosaïque. Même une oeuvre composée d'éléments différents (une sculpture, une photographie et un dessin), du moment que ses éléments se répondent serait une mosaïque.
[...] Il est à ajouter que le fait d'être en série rend l'ensemble des photographies encore plus abstraites: on est proches de la peinture. On peut par exemple rapprocher Tract Houses de certains monochrome comme celui de Lucio Fontana Concerto spaziale, attese (1960). Grâce à la série, Lewis Baltz explore un lieu ou une typologies lieux, à la manière d'un mosaïste où chaque photographiques est un fragment et où le liant est le sujet. Ainsi chaque photographies existe en tant que pièces mais l'ensemble permet d'informer et de comprendre l'intention de Baltz. [...]
[...] Ainsi dans Tract Houses, la série rend les espaces encore plus plats : Kardon : Platitudes Une histoire de la photographie plate, Eric De Chassey, p bis : Une série désigne un ensemble de chose au caractère commun qui forme un ensemble : Platitudes Une histoire de la photographie plate, Eric De Chassey, p148 Tract Houses point de vue de Lewis Baltz est ici celui d'une mise en valeur de la platitude architecturale.» 2 Tract Houses Concerto spaziale attese L'inscription de ses espaces «dans une série n'est en fait qu'une manière d'assurer la neutralisation, la platitude»8. Lewis Baltz dira: solution au problème de la véracité des photographies est de faire de la série, et non pas de l'image isolée, l'unité du travail.»9. La série permet donc de relaté, avec une plus grande amplitudes, d'un certains types d'espaces: avec plusieurs images on obtient plus d'information sur un type de lieu qu'avec une seul. [...]
[...] Ses séries photographiques regroupent des espaces de même nature ou d'une même zones. Souvent les photographies sont très frontales et épurées. faible épaisseur de l'espace soulignée par les ombres aussi fines qu'un trait de crayon qui ne recouvre jamais entièrement un mur. La préférence de Baltz va à la ligne plutôt qu'à la masse.»5 Il ne laisse apparaître qu'une fragments d'un bâtiment choisi qui ne nous permet pas d'imaginer un ensemble et tend plus à une photographie abstraite sans perspectives, une photographies défini comme plate par Eric De Chassey. [...]
[...] Une série deviendrait probablement une mosaïque. Même une oeuvre composée d'éléments différents (une sculpture, une photographie et un dessin), du moment que ses éléments se répondent serait une mosaïque. C'est ce qui va être exploré ci-dessous, en prenant trois artistes qui seraient à leur manière mosaïstes. Des pièces disparates pourraient former un ensemble unitaire dans leurs oeuvres. Ces artistes, annoncés chronologiquement, sont Lewis Baltz, Jean Marc Bustamante et Toby Paterson. [...]
[...] Dans certaines exposition, Bustamante associe des photos prises par lui et tirées sur papier à des objets, à des reproductions imprimés sur plexiglas (Lumières), à des dessins de lui, aagrandist sérigraphiés sur plexiglas (Panoramas) et à d'autres travaux qui élargissent les catégories énumérées et repoussent les frontières entre elles. Ainsi la photographie apparaît comme une branche plus ou moins clairement délimitée d'une oeuvre polymorphes»11. Ou par exemple une sculpture comme Contra Posto (2002) ne rejoindrai-t-elle pas l'idée du lieu, en général (le topos), qui est aussi présent de manière plus concrète dans ses photographies Tableaux. La photographie étant la source des lieux et les sculptures, les dessins, les sérigraphies sont ce qui en découlent. Le sujet de Bustamante tournerait dans le concret autant que l'abstrait du lieu. [...]
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