René Magritte est né en 1898 à Lessines, en Belgique. Petit, il aimait dessiner et son père, qui aimait ses peintures, l'encouragea. De son enfance, nous retiendrons deux événements. D'abord, un sentiment de mystère, premier sentiment dont il se souvienne, ou veuille se souvenir. Il l'éprouvera pour la première fois bébé en contemplant une caisse, dont il ignore le contenu, près de son berceau. C'est la caisse mystérieuse qui apparaît dans certains de ses tableaux, nous verrons ça plus tard dans notre approche psychanalytique. Ce sentiment bercera l'enfance de Magritte. Selon lui, le mystère est la première chose que puisse ressentir un enfant puisqu'il ne connaît rien et découvre sans cesse. Ce mystère est aussi inexplicable puisque si on l'explique, ce n'est plus un mystère. N'est ce pas le propre du mystère d'être mystérieux et donc inconnu ?
[...] Présentation de René Magritte II. Approche poïétique /analyse du tableau III. Approche comparative et psychanalytique I. Présentation de René Magritte René Magritte est né en 1898 à Lessines, en Belgique. Petit, il aimait dessiner et son père, qui aimait ses peintures, l'encouragea. De son enfance, nous retiendrons deux événements. D'abord, un sentiment de mystère, premier sentiment dont il se souvienne, ou veuille se souvenir. Il l'éprouvera pour la première fois bébé en contemplant une caisse, dont il ignore le contenu, près de son berceau. [...]
[...] Selon lui, le mystère est la première chose que puisse ressentir un enfant puisqu'il ne connaît rien et découvre sans cesse. Ce mystère est aussi inexplicable puisque si on l'explique, ce n'est plus un mystère. N'est ce pas le propre du mystère d'être mystérieux et donc inconnu ? Ensuite le suicide de sa mère. Dépressive, elle s'enfuira une nuit de chez elle pour se jeter d'un pont. On la retrouvera morte quelques jours plus tard le visage couvert de sa robe de nuit. Cette mort a profondément marqué Magritte. [...]
[...] Le ciel, c'est le seul endroit où aller pour se vider de ses soucis, c'est la pureté, le calme. Toutefois Magritte y ajoute de gros nuages blancs qui pourraient être signes de menaces, anticipation du danger : la pluie, l'orage, ou même la mort, comme si c'était le ciel lui même qui venait nous chercher. C'est pourquoi il est omniprésent dans tous ses tableaux, métaphore imagée de la mort. Dans le château des Pyrénées même si on a l'impression que le rocher est en suspens on sait qu'il finira par tomber un peu comme dans l'empire des lumières où la nuit est déjà tombée alors que le jour est encore là. [...]
[...] Ici ce sont les petites fenêtres éclairées qui donnent de la clarté. Toutefois, malgré ces différences il y a la même symbolique dans les deux tableaux : la superposition du jour et de la nuit comme pour montrer que le ciel est toujours pur et aussi bleu, tandis que nous vivons en bas, dans l'obscurité, métaphore de l'ignorance et même peut-être de la bêtise humaine. Conclusion Que ce soit dans l'écart des titres par rapport aux images, dans l'association d'éléments ou de phénomènes dont on n'imagine pas qu'ils puissent se rencontrer dans la vie de tous les jours, dans l'illusion du cadre, de la vitre et de la nature, Magritte nous offre avec L'Empire des Lumières une vision plus ou moins sereine de la réalité et de la vie. [...]
[...] La colombe de la paix de Picasso). Sachant que sa mère s'est jetée d'un pont tel un oiseau qui cherche à s'envoler, peut- être Magritte voit dans l'oiseau une représentation de sa mère. L'oiseau c'est le médiateur entre la terre et le ciel. Or, il n'y a pas d'oiseau dans L'Empire des Lumières alors qu'on y voit une grande relation entre le ciel et la terre. Dans L'homme au chapeau melon, le visage est caché par l'oiseau : pourquoi cacher le visage ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture