Au cours du XIXème siècle, un groupe de jeunes peintres décident de s'affranchir des canons esthétiques du romantisme fuyant la peinture traditionnelle de Paris. Ils se basent sur les contradictions de la peinture romantique, trop idéalisée et irréaliste. La plupart des peintres étant exclus des salons officiels de Paris, ils manifestèrent dans leurs créations une révolte contre l'industrialisation et la société de l'époque. Ce groupe de peintres tire son inspiration de la nature et s'attache au mouvement du Réalisme avec une réelle volonté de rompre.
Ils décident de s'installer dans le village de Barbizon car le lieu leur semble idéal mêlant plaines et forêts dont la célèbre de Fontainebleau tout en restant au bord de la Seine (...)
[...] Dès 1832, de nombreux peintres suivent un des maîtres fondateurs de l'école de Barbizon, Jean Baptiste Corot, Le Petit Berger (1840). Parmi eux, on peut citer avec une de leurs œuvres respectives : - Théodore Rousseau, Le Village de Barbizon (1850) - Jean-François Millet, Les Glaneuses (1857) - Jules Dupré, L'Abreuvoir et le Grand Chêne - Diaz, Dans la Forêt de Fontainebleau (1860) - Albert Charpin, La Bergère et son Troupeau de Moutons On peut justifier le nom d'Ecole qu'ils adoptent pour se désigner plutôt que celui de groupe, cercle ou encore académie car l'Ecole de Barbizon est avant tout un lieu pour apprendre. [...]
[...] Recherches : L'école de Barbizon. Au cours du XIXème siècle, un groupe de jeunes peintres décident de s'affranchir des canons esthétiques du romantisme fuyant la peinture traditionnelle de Paris. Ils se basent sur les contradictions de la peinture romantique, trop idéalisée et irréaliste. La plupart des peintres étant exclus des salons officiels de Paris, ils manifestèrent dans leurs créations une révolte contre l'industrialisation et la société de l'époque. Ce groupe de peintres tire son inspiration de la nature et s'attache au mouvement du Réalisme avec une réelle volonté de rompre. [...]
[...] La nature y est représentée fidèlement mais la lumière est un facteur principal pour ces artistes qui recherchent une atmosphère traduisant de la lassitude et de la monotonie du quotidien. L'Ecole de Barbizon va s'affranchir du passé puisqu'elle va utiliser des éléments qui ont fait le succès de certains tableaux dans les mouvements précédents. Cependant, elle sera le germe d'un nouveau style d'extrême importance à la fin du XIXème siècle avec un style de peinture beaucoup plus libre des artistes. Barbizon est donc une école de genre nouveau, celle de l'Impressionnisme et de la peinture en mouvement. [...]
[...] Les peintures sont réalisées sur place en extérieur pour un rendu toujours plus fidèle et réaliste avec une nature peinte sur le vif et donc toujours plus belle. Cependant, les conditions climatiques telles que les intempéries et le fait qu'il faille amener tout son matériel étaient de réelles difficultés quant à la réalisation de ces œuvres. Avantageusement, la lumière était naturelle et permettait d'apporter plus de vérité. Tout était fait sur l'instant, il n'y avait aucun modèle de pose. Cette nouvelle manière de peindre offre de grandes possibilités comme celle de faire justement découvrir cette nouvelle classe d'œuvres et ce mode de peinture. [...]
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