Le surréalisme est un important mouvement de pensée de l'entre-deux-guerres. Le point de départ est, en France, la publication par André Breton, en 1924, du Manifeste du surréalisme, qui donne sa cohérence à l'entreprise. Le mouvement souhaite que soit accordé à ses productions, tant linguistiques que plastiques, le statut d'expérimentation scientifique : tentative pour explorer en profondeur à la fois le monde (notamment sa réalité cachée) et la pensée (notamment l'inconscient), et pour donner de l'un et de l'autre une connaissance totale. Le mouvement était à la base un projet littéraire mais il a été adapté aux arts visuels.
[...] Magritte fréquenta l'académie des beaux-arts de Bruxelles de 1916 à 1918. Ce fut la découverte de l'oeuvre de Chirico en 1923, qui amena Magritte à mettre en place sa propre poésie en sortant les objets de leur contexte ordinaire en les combinant à l'absurde. Il put ainsi vivre décemment et travailler près de Paris entre 1927 et 1930, années au cours desquelles il collabora à la "Révolution surréaliste" et à la revue "Minotaure". Il participa aux expositions surréalistes jusqu'en 1940 avant d'appliquer une technique impressionniste plutôt discutable dans ses oeuvres puis de revenir à sa précédente. [...]
[...] Il y expérimenta l'efficacité de l'image comme discours. Tout en se dégageant de la rhétorique non figurative des avant-gardes, Magritte en a récupéré les éléments formels afin d'inscrire la publicité dans une forme de modernité fonctionnelle De plus, il s'initia glorieusement en changeant de technique picturale en utilisant la gouache et l'aquarelle qui ont pour effet de donner des traits plus épais, des couleurs plus violentes. La gouache permet de renoncer à la peinture comme pratique conventionnelle, donc encore une fois ici, il marque son esprit de contradiction, élément essentiel d'un peintre surréaliste. [...]
[...] L'exposition Je me suis rendue au musée de Maillol le 8 avril. L'exposition de Magritte, intitulée Magritte, tout en papier présente des différences par rapport aux habituelles expositions puisque qu'elle nous montre toutes les facettes de l'artiste. Ainsi, on y découvre les peintures mais aussi les gouaches, les lettres, les dessins et les croquis de l'auteur. Le premier tableau qui me frappa fut celui du Forgeron (1920) car il me semblait en total décalage avec les autres peintures, c'était un art très abstrait, aux couleurs vives et violentes. [...]
[...] Il mettait en cause le savoir général pour encourager le doute. ceci n'est pas pomme Magritte fut très occupé par le collage en 1925-1926, il y expérimente une technique qu'il transposera ensuite dans le registre pictural sans jamais la délaisser. Ainsi, à travers les découpages, il déconstruit la représentation et l'isolement de l'objet. On peut trouver au rez-de-chaussée de nombreux tableaux composés de partitions de musique ou de pièces d'échecs, cela suppose peut-être une reconstitution mentale de l'artiste mêlant noirceur. [...]
[...] Dossier sur Magritte Le mouvement surréaliste Le surréalisme est un important mouvement de pensée de l'entre-deux- guerres. Le point de départ est, en France, la publication par André Breton, en 1924, du Manifeste du surréalisme, qui donne sa cohérence à l'entreprise. Le mouvement souhaite que soit accordé à ses productions, tant linguistiques que plastiques, le statut d'expérimentation scientifique : tentative pour explorer en profondeur à la fois le monde (notamment sa réalité cachée) et la pensée (notamment l'inconscient), et pour donner de l'un et de l'autre une connaissance totale. [...]
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