Dissertation de deuxième année d'arts visuels portant sur le sujet suivant : « L'oeuvre d'art de l'avenir » doit-elle définir la vie elle-même comme oeuvre d'art ? Quel est le but ultime de l'art total ? Et cette notion même d'art « total » n'est-elle pas quelque peu dangereuse, voire, anarchique ? De quelle façon les artistes du XX° siècle ont-ils pu faire évoluer cet art ?
[...] Le spectateur utilise alors tous ses sens, il est frappé de toutes parts. C'est cette même idée que reprend Fischinger lorsqu'il déclare : Il y a une différence essentielle entre assister à un concert ou à un opéra, dans le lieu vivant et y participer de tous ses sens et entendre un son produit électriquement. Dans le premier cas, c'est la terre nourricière qui s'adresse à nous avec toutes ses forces cosmiques ; dans le second, c'est un flot qui est dirigé unilatéralement vers les yeux et le cerveau du spectateur grâce à la position de l'appareil derrière l'écran. [...]
[...] Ainsi, chaque artiste fait ce qu'il veut et le spectateur en retient ce qu'il veut. On assiste alors à un véritable effet de catharsis. Il est par ailleurs très intéressant de remarquer qu'alors même que la société occidentale se trouve à l'apogée de la culture on assiste à un retour en arrière : un retour au geste simple, au geste primaire. En effet, Françoise Coblence souligne que dans le siècle des médias, le fait brut a évacué l'histoire, récit ou roman, cela, lors même que] l'ivresse du geste, les figures de la déjection, la pure décharge hantent l'artiste actuel L'image corps : Figures de l'humain dans l'art du siècle, Paul Ardenne, éditions du regard p207. [...]
[...] Il est poète, peintre mais surtout compositeur de musique expérimentale. Il crée des musiques pour la danse. Il fait lui-même l'expérience de la danse, l'hiver 1930-1931 à Palma de Majorque. Il déclarera dans l'article Avec John Cage de Lise Brunel extrait du magazine Ballet Danse : festival d'automne 1982, Merce Cunningham John Cage, trimestriel L'avant scène, p.66 : J'ai immédiatement compris que la danse est une discipline très dure qui nécessite des exercices quotidiens ; Et je n'ai jamais aimé les exercices. [...]
[...] (L'œuvre d'art totale). Cette conception qu'a Michel Foucault de l'art est très proche de celle des artistes qui ont participé à Event. Mais pour Foucault, ce n'est qu'une théorie. En effet, penser que la conduite de vie relève de l'art et d'une attention esthétique est une chose, mais réaliser notre vie comme une œuvre d'art, est bien plus compliqué. Le principal obstacle à l'édification de soi-même en tant qu'œuvre d'art est le hasard, cet aléa de tous les moments, imprévisible, lié à l'existence d'autrui. [...]
[...] Il collecte ces 3 «devenus en les fixant avec du vernis, chacun sur une bande de toile, elle-même collée sur une plaque de verre. Puis il reporte ses nouvelles lignes par des coupes sur 3 mètres ordinaires en bois et range l'ensemble dans une boîte de jeu de croquet. Il dira de son œuvre : Mes 3 stoppages étalon sont donnés par trois expériences, et la forme est un peu différente pour chacune. Je garde la ligne et j'ai un mètre déformé. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture