Dispositifs sonores, spectateur, élaboration du sens, oeuvre d’art, dimension tactile
Depuis le début du XXème siècle, la ville industrielle et ses machines se développe et va inspirer les artistes qui cherchent une nouvelle manière de jouer avec les sons. Ils veulent dépasser les limites des sons « justes » des instruments classiques qui appartiennent au passé et ouvrir le domaine musical à tous les bruits. En 1913, le futuriste Luigi Russolo invente les intonarumori, des instruments-bruiteurs avec une nouvelle esthétique sonore qui imitent les bruits du quotidien de l'homme moderne et qui, accessibles à tous, s'actionnent avec une manivelle. En 1922, le musicien Russe Arsenij Avraamov utilise des bruits machiniques provenants de l'industrie et de l'armée pour composer une musique. Dans les années 60 né le mouvement Fluxus influencé par le dadaïsme et John Cage qui va questionner le statut de l'oeuvre, et le rôle de l'artiste.
[...] Conclusion : Les dispositifs sonores interactifs créent quelque chose de viscéral qui lie le spectateur au processus et à l'intention de l'artiste. L'expérience ne s'arrête pas quand l'artiste à achevé son oeuvre mais elle continue avec le spectateur. Nicolas Bourriaud parle de «galeries qui servent de tubes à essais pour des expériences sur le comportement individuel ou social ( leur auteur n'a pas d'idée préétablie de26 qui va se passer : ce l'art se fait dans la galerie» . Il y a un «aprés» à la création de l'artiste qui remet les mécanismes de ses dispositifs entre les mains du spectateur qui va être à l'origine d'une composition vivante qui évolue avec le temps. [...]
[...] Le responsable . p Des pièges . p.12 III. Le spectateur participe à l'élaboration du sens 1. Une composition vivante . p La notion d'écoulement . p L'artiste-auditeur des résultats de son expérience et le spectateur-créateur de subjectivité . p.18 Conclusion . [...]
[...] Des dispositifs sonores : une nouvelle dimension tactile à l' oeuvre d'art 1. Une envie de toucher L'instrument de musique est un objet populaire que tout le monde à envi de manipuler : Il y a une expérience profane de l'instrument, pour qui ne sait en user mais que l'objet attire irrésistible3 ment, lui donnant envie de jouer sans savoir. Et c'est cet objet qui attire irrésistibllement qui est à l'origine des Music Machines de Joe Jones : En 1969, Joe Jones cherchait un local pour travailler à proximité de Canal Street, dans la partie sud de Manhattan. [...]
[...] Je m'assieds sur la chaise et je suis immédiatement pris par mon image, et le piège social se referme sur moi. Plus je me débats, plus je produis du son, et plus on verra l'animal social qui est en moi s'effondrer. C'est un très bon piège, puisqu'il se referme immédiatement sur sa 14 proie. III. Le spectateur participe à l'élaboration du sens 1. Une composition vivante Contrairement à certains artistes, comme Florian Hecker, qui diffusent des compositions sonores dans l'espace d'exposition, les artistes qui fabriquent des dispositifs sonores donnent les clés de la composition au spectateur. [...]
[...] Des dispositifs sonores activés par le spectateur Sommaire Des dispositifs sonores activés par le spectateur Introduction . p.5 I. Des dispositifs sonores : une nouvelle dimension tactile à l'oeuvre d'art 1. Une envie de toucher . p Comment inciter le spectateur à interagir avec le dispositif sonore ? . p.8 II. Le spectateur touche l'oeuvre d'art 1. [...]
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