Un désir de démocratisation de la culture. C'est ce qu'André Malraux a voulu instaurer en mettant en place la protection sociale pour les artistes et l'accès pour tous à la culture. L'idée est avant tout de permettre à ceux qui le désirent de découvrir des œuvres et pratiques culturelles, et d'encourager la création. Une politique culturelle est réellement pensée. Des centres dramatiques voient le jour, ainsi que des Maisons de la Culture et comités régionaux des affaires culturelles. Le territoire entier évolue et se concentre sur les nouvelles pratiques de la population.
[...] Ce n'est pas en donnant un accès gratuit dans les musées que la population, et notamment les jeunes, fréquentera régulièrement les lieux culturels. Peut-être qu'une éducation culturelle dès le plus jeune âge les encouragerait à s'intéresser et à trouver un intérêt constructif. L'expérimentation qui a été faite a clairement démontré que la majorité des visiteurs venait au musée pour sa gratuité. Rien ne prouve que ces personnes-là aillent désormais visiter d'autres lieux culturels. Nous pouvons penser que cette action n'a pas eu pour effet d'inciter les gens à adopter des pratiques culturelles régulières, mais a simplement permis d'inciter des familles le plus souvent à découvrir un lieu, une histoire. [...]
[...] Le développement des pratiques culturelles peut-elle encourager les publics à fréquenter spontanément les lieux culturels ? Pratique et politique culturelle Un désir de démocratisation de la culture. C'est ce qu'André Malraux a voulu instauré en mettant en place la protection sociale pour les artistes et l'accès pour tous à la culture. L'idée est avant tout de permettre à ceux qui le désirent de découvrir des œuvres et pratiques culturelles, et d'encourager la création. Une politique culturelle est réellement pensée. Des centres dramatiques voient le jour, ainsi que des Maisons de la Culture et comités régionaux des affaires culturelles. [...]
[...] Un contact, une présence physique sont indispensables pour faire l'intermédiaire entre le spectateur et l'œuvre. Il faut noter que nous ne sommes pas tous égaux face à la culture, nous n'avons pas tous le même passé ou les mêmes habitudes. Certains auront besoin d'un accompagnement pour s'interroger et faire grandir leur réflexion, tandis que d'autres exprimeront le besoin d'être seul face à une œuvre afin de pouvoir se concentrer dessus et mieux la comprendre. Ainsi, le médiateur culturel présent dans un musée par exemple sera là pour faire en sorte que ceux qui le souhaitent accèdent au message d'un artiste au même titre qu'une personne autonome et habituée. [...]
[...] Ainsi, il serait intéressant de se demander en quoi la mise en place d'une politique culturelle tournée vers le développement des pratiques culturelles peut encourager les publics à fréquenter spontanément les lieux culturels. La place que peut prendre la culture est différente chez chacun de nous. Il faut garder à l'esprit que la culture n'est pas une nécessité en soi. Il est de bon ton de la considérer et de l'appréhender de par une curiosité qui pousserait à la découverte de lieux culturels tous aussi riches les que les autres. [...]
[...] Nous pouvons alors nous demander si une politique culturelle adaptée pourrait encourager les publics à envisager autrement les pratiques culturelles. Des actions sont certes entreprises, néanmoins l'accès à la culture ne doit pas être un privilège. Parce que la culture favorise les échanges, les rencontres d'idées, elle doit également permettre de faire avancer les gens dans leur réflexion, dans leur vision du monde et de la vie. Mais trop de failles persistent que seule la mise en œuvre de politiques culturelles réfléchies peut résorber. [...]
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