Document traitant du design et des arts décoratifs. Il présente les majeurs de la production en série ainsi qu'un historique de leur évolution. Il en réfère ensuite aux schémas mentaux de l'homme et à la naissance du mouvement moderne, tout en expliquant que l'image et la communication visuelle en découlent. Il aborde enfin l'utopie du design à travers la théorie de l'hégémonie universelle.
[...] Dans un ouvrage, La ville radieuse, Le Corbusier montre des photos de ce qu'il ne faut pas faire ou de ce qu'il trouve scandaleux dans cette exposition de 1925. L'art gothique se construit sur une prouesse technique et sur une capacité imaginative. Le dessein est un projet, le dessin sa représentation. Derrière toute forme de représentation artistique, il y a une représentation du monde. Le cercle est l'expression de la perfection, sans début ni fin, alors que le carré est symbolise le monde fini. [...]
[...] On peut utiliser une image pour renvoyer à une référence et même remplacer un discours, mais elle est interprétable que dans son contexte. Est-ce qu'une fonctionnalité universelle peut prétendre à une objectivité ? Immédiate sûrement, mais peut-être pas dans le temps, car au XVIIIème siècle, le temps de pose pour une photographie était de trois heures environ et qui ne se voyaient pas dans les portraits, alors qu'aujourd'hui on parle de photographie instantanée 19/01/05 La connaissance est-elle une préalable nécessité à une pratique ou à une évaluation ? Suffit-il d'analyser un objet pour le dater ? [...]
[...] 05/01/05 Le mouvement moderne naît après la guerre de manière internationale, et en France avec Le Corbusier. Un grand travail d'architecture et d'urbanisme s'ensuit à l'occasion de reconstruction, dont la première nécessité est de loger les gens. L'urbanisation se traduit par la création de villes nouvelles, sous la direction d'un commis de l'état : Paul Delouvrier. Ceux qui mettent en place ces villes nouvelles sont nourris de cette approche de production industrielle : on pense de la ville préfabriquée, ce qui introduit en Europe, une nouvelle culture de la ville, non plus basée sur la stratification, mais sur le zoning. [...]
[...] En effet, plus la compréhension est restreinte, plus la compréhension est grande, et plus on précise la définition, moins elle s'applique. Les arts décoratifs sont des arts appliqués à des objets fonctionnels. On parle de production artistique et de production de masse. Cependant, l'œuvre d'art est unique, donc artistique et elle ne se reproduit pas, alors que les productions de masses sont l'imprimerie, les techniques de moulage c'est à dire toutes ces techniques qui permettent de reproduire en plusieurs exemplaires un objet, lui enlevant donc le statut d'œuvre d'art. [...]
[...] Un objet, une fonction, une forme. L'utopie d'une fonctionnalité universelle signifie-t-elle la réintroduction de l'objectivité dans l'appréhension du réel ? ( Nous fonctionnons selon des schémas mentaux qui nous semblent naturels mais qui sont culturels. Le principe occidental fonctionne sur la causalité, c'est à dire que quel que soit l'objet que l'on considère, il se range automatiquement dans la catégorie des causes ou des effets. Si l'on remplace la causalité par la coïncidence, le principe de causalité est remis en question, fonction réalisée depuis peu car jusqu'au XXeme siècle, il n'y avait pas de remise en question : l'objet faisait partie d'une culture innée, d'un univers mental qui s'inspire de la philosophie de Platon et de la physique d'Aristote. [...]
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