Dans "La Crise de la culture", Hannah Arendt s'interroge sur la place de la culture dans la société contemporaine, ce qui l'amène à penser que « La société de masse ne veut pas la culture mais les loisirs ». Ainsi, nous pouvons nous demander si le fait que la culture soit aisément accessible à tous, est nuisible à l'art en lui-même. L'expression « culture de masse » peut se rattacher à la culture de la société actuelle (XXe et XXIe siècles) ; où prévaut la société de consommation, les échanges économiques se substituant aux rapports entre les hommes. Le but du plus grand nombre serait donc de consommer, et leur consommation culturelle serait guidée par des entreprises avides de s'enrichir. En art, cette consommation de masse se traduit par des passages éclair dans les musées, et par un savoir commun à tous, d'une base culturelle évidente. Ainsi, la culture de masse tue-t-elle l'art ?
Nous verrons tout d'abord que la culture de masse transforme les œuvres d'art en objets de consommation. Elle tue la sensibilité artistique et l'art lui-même. En revanche, la culture de masse permet de mettre la culture à la portée de tous. Elle développe le goût pour l'art.
[...] La culture de masse tue-t-elle l'art ? Introduction Dans La Crise de la culture, Hannah Arendt s'interroge sur la place de la culture dans la société contemporaine, ce qui l'amène à penser que La société de masse ne veut pas la culture mais les loisirs Ainsi, nous pouvons nous demander si le fait que la culture soit aisément accessible à tous est nuisible à l'art en lui-même . L'expression culture de masse peut se rattacher à la culture de la société actuelle (XXe et XXIe siècle) ; où prévalent la société de consommation, les échanges économiques se substituant aux rapports entre les hommes. [...]
[...] L'Art devient un produit du marché La culture est devenue une valeur marchande comme une autre. On "vend" Venise, ou les pyramides de Gizeh, la Joconde, ou Platon à des consommateurs qui n'ont pas de culture préalable, qui se désintéressent de la tradition artistique, qui vont visiter Prague, comme ils iraient à Disneyland, pour se distraire. Le marketing culturel corrompt, de même, la production de l'art en la soumettant à des impératifs de mode et de marché. On incite ainsi, les consommateurs, à se rendre à telle exposition, comme on les inciterait à acheter tel paquet de céréales. [...]
[...] Conclusion Partielle La culture de masse tue l'art en transformant des objets culturels en objets de consommation. L'art ne suscite plus l'émotion ou l'étonnement, mais devient divertissement. II- La culture de masse permet à un grand public d'apprécier l'art La culture de masse forme des masses cultivées La culture de masse constitue un progrès. De même que tous les princes et aristocrates n'étaient pas forcément des connaisseurs, ainsi, toute la masse n'est pas forcément inculte et insensible à la culture. [...]
[...] Mais d'un autre côté, elle favorise une plus grande diffusion de la culture et permet aussi à de nombreuses personnes d'apprendre à apprécier les œuvres d'art. Pour Hannah Arendt, Une attitude superficielle envers la culture, qu'elle appelle philistinisme cultivé est plus nuisible en fin de compte que la culture de masse. Elle consiste à ne considérer l'art que comme un signe de distinction sociale. Une attitude qui conduit, selon la philosophe, à développer le gout du kitsch Définition de notions clés - Philistinisme : attitude qui consiste à ne valoriser que ce qui est utile et donc à mépriser l'art - Kitsch : terme d'origine allemande, servant à qualifier le mauvais goût artistique. [...]
[...] La culture de masse n'a pas d'effet sur l'art On peut se demander si une chose telle qu'une culture de masse existe vraiment. La masse n'est peut-être pas capable de discerner les œuvres d'art contemporaines qui dureront. Notre société bruyante est aveugle aux artistes qui resteront à postérité. La culture de masse n'a pas d'effet sur l'art, car l'art et la culture véritable s'élaborent dans le silence et la solitude, loin de la foule déchaînée Conclusion partielle La culture de masse contribue à relever le niveau général de culture en permettant à tout le monde d'avoir accès à l'art. [...]
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