Corps délocalisé, territoire culturel métissé, dans l’imagination du documentaire, art contemporain, mutation du territoire culturel
La société contemporaine évolue dans une époque d'hybridation et de métissage. « Qu'est-ce qui est en jeu dans le qualificatif « occidental » appliqué à la théorie culturelle contemporaine ? », question posée par Homi K. Bhabha dans le catalogue d'exposition « Magiciens de la Terre » (Centre Georges Pompidou, MNAM, Paris, 1989). Cette exposition réunissait des créations d'artistes contemporains occidentaux mais surtout et pour la première fois d'artistes contemporains non-occidentaux. Elle a oeuvré pour la grande narration du colonialisme et l'hybridation des cultures.
Dans l'art contemporain, ce caractère d'hybridité et de rencontre est tout d'abord présent dans le choix des médiums et des styles, on observe de moins en moins de frontières et de plus en plus d'hybridation dans toutes les catégories de matériaux. La raison en est, sans doute, le caractère de notre époque contemporaine avec le développement de la technologie, de l'information et l'évolution de l'histoire de l'art.
[...] En voyant que les protagonistes déplacent dans le parc, l'histoire qui se passe entre eux spécule leur vie réelle en chine et une métaphore du monde. Ce parc à thème du world représente notre époque : Lorsque vous tournez un coin à côté de la Tour Eiffel aux pyramides, puis à Londres, je me sens plein de l'absurdité, et la distance du monde se rétrécit si près dans le même temps est si loin d'une réflexion sur le développement économique rapide de la cœurs des gens. [...]
[...] Sans parler de ceux qui fortement occi- pensent toujours que, parce que nous possédons une technologie, notre culture est supérieure aux autres; même ceux dentalisé est à que déclarent sans ambages qu'il n'y a pas de différence mettre au compteentre les cultures ont souvent bien du mal à accepter que œuvres venues du tiers monde des survivances des un pied d'égalité avec celles depuissent être misesLa sur nos avant-gardes. de l'arrogance de résistance s'avère ici beaucoup plus forte que dans les autres domaines culturels : musique, théâtre, spectacles et notre culture littérature . La mondialisation et l'hégémonie des pays capitalistes ou des pays occidentaux en développement a un premier impact sur le trier monde : le changement d'économie. [...]
[...] Son projet «Mapping Journey#1 de 2008 est une collection de récits de migrants parlant de la route qui empruntent tout autour de la Méditerranée. Elle enregistre les histoires dans différentes villes de la Méditerranée, telles que Marseille, Bari, Barcelone, Ramallah et Istanbul Le son nous raconte les expériences de l'exil, puis l'image trace Speeches, Bouchra Khalili la carte des routes illégales autour des villes marquantes, faisant ainsi resurgir les épreintes absentes des pas lors du voyage. Les vidéos de Bouchra Khalili fonctionnent sur un principe de séparation, image et son y taillent leur route séparément. [...]
[...] une démarche Jia Zhangke, réalisateur chinois traite souvent de la vie qui construit un des couches inférieures de la société contemporaine en discours contre chine, ses réalisations sont entre le documentaire et la l'idée d'une fiction. Pendant ses études à l'Université de cinéma de Pékin, où il fonde un groupe du film expérimental objectivité médiaconsidéré comme la première structure de production indépendante en Chine, il a finit son premier documen- tique. taire One Day in Beijing C'est un court métrage qui dure environ quinze minutes, réalisé avec un caméscope obsolète, enregistrant des scènes quotidiennes sur la place Tian'anmen au perdu toute le son enregistré en synchronisation, en raison de son vieux caméscope. [...]
[...] Pour Jean Rouch, le point de rencontre entre fiction et documentaire repose sur la capture d'un moment. Cette réalité vécue, transmise, ce moment capturé peut naître autant d' une mise en scène improvisée que d'un reportage cinématographique A travers la caméra de Jia Zhangke se manifeste la vie et la société du siège du comté en Chine, et ce d'après son propre regard documentaire. Il flâne d'abord entre l'objectivité et la subjectivité, la fiction et le documentaire, il est beaucoup influencé par un réalisateur taïwanais, Hou, Hsiao-hsien Jean-Michel Vlaeminckx explique cette idée dans Bazin en Asie dans les Cahiers du Cinéma : Hou est un réalisateur taïwanais. [...]
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