Collections, salle, Manège, Louvre, collection, Borghèse
Depuis le moyen Age, Rome fut la ville Antique par excellence, ses vestiges, d'un passé glorieux,
émergeaient de toutes parts. Ainsi en 1471, le pape Sixte IV lègue une série des bronzes antiques du
le Capitole au peuple. Au XVIe siècle, la collection pontificale voit le jour sous Jules II, à la cour du
Belvédère.
Trente ans plus tard, les collections privées voient le jour avec les Farnèses dans leurs palais
familial. Ces derniers, rivalisent à partir de 1576, avec les Médicis qui installent leurs collections
dans une villa sur la colline du Pincio, où les antiques constitués toute la décoration.
C'est donc dans ce contexte du collectionnisme du XVII que voit le jour la collection de la famille
Borghèse. Cette famille nous est connue dans le domaine des arts à partir de Paul V Borghèse pape
entre 1605 et 1625, son neveu Scipion Borghèse (1587-1633) devient cardinal et cumule les charges
officielles à la cour pontificale. Amateur des arts, il se détournera rapidement des affaires politiques
et financières pour se consacrer à sa passion, sa fortune, son statut lui permettant de s'imposer très
vite comme le premier des collectionneurs et mécène le plus actif de son temps.
Cette famille, comme pour la plupart des familles aristocratiques de cette époque va connaître une
crise financière qui sera transmise de génération en génération, le prince Camille Borghèse
incapable de redresser la situation va accepter de vendre sa collection à Napoléon Bonaparte en
1807.
A travers la collection Borghèse, nous essaierons de comprendre de quelles manière les antiques
étaient perçus et présentés en Italie et en France du XVIIe siècle à nos jours?
Pour cela, nous présenterons dans une première partie la collection dans la villa, puis dans une
seconde partie nous aborderons la question de son achat et enfin, nous appréhenderons son
exposition au Louvre depuis son arrivée.
[...] A cette date deux-cent pièces de la collection Borghèse sont encore en réserve. La plus part du temps les œuvres étaient disposées dans un effet d'accumulation, avec l'absence de l'unité iconographique (se mêlent divinités et héros grecs, prêtres égyptiens, figures des empereurs romains et matériels funéraire), elles exprimaient avant tout la richesse de l'antiquité, comme c'est le cas pour la salle des Caryatides ou on trouvaient vingt trois œuvres de la collection dont trois exceptionnelles : le Sénèque mourant, l'Hermaphrodite endormie, et le grand vase, ainsi que des portraits de première catégories comme celui de l'impératrice Sabine, Vénus à la coquille ou les portraits de Tibère. [...]
[...] Au total 350 caisses, protégées par des laines pour amortir les secousses, et par des toiles contre les intempéries, on fabriqua des chariots pour les charges les plus lourdes. Il faudra attendre deux ans plus tard pour que le reste de la marchandise soit transportée, le transport s'est achevé le 15 septembre 1810 (trois ans après l'acquisition) supervisait par le nouveau commissaire M. Bocchini, nommé dès septembre 1809. De automne 1808 à l'été 1811, les caisses arrivèrent, le constat des œuvres par le commissaire du musée commença le 14 octobre 1808 jusqu'au 16 février 1813. [...]
[...] Daru, très secrètement et en demandant le plus grand secret à M. Denon et à M. Visconti, fasse une évaluation de tous les chefs-d'œuvre de la Maison Borghèse; combien puis-je en donner en supposant que le Prince veuille les vendre Cette volonté d'acquérir la collection Borghèse s'accompagne de plusieurs enjeu qui sont en premier lieux politique. En effet en dehors du fait que l'Empereur se montre généreux de résoudre les difficultés financières d'un membre de sa famille, ce qui l'intéresse le plus en réalité c'est d'enrichir avant tout le musée qui porte son nom, à une époque ou les œuvres sont considérées comme des trophées de sa puissance, et surtout constituer une collection sans précédent, et réalisait le rêve de François Ier et de Louis XIV de faire de Paris la nouvelle Rome, d'autant plus que la collection Borghèse été considéré a cette date comme étant la première collection de Rome après que le pape a perdu la sienne au traité de Tolentino (1797), et que la collection d'Albani fut confisquée par le Directoire à la suite de l'assassinat du Général Duphot. [...]
[...] Elle est consacrée aux antiques français et italiens des XVII et XVIII, elle présente une sorte d'introduction historique à la visite du département des antiques et une sorte de conclusion à la section des sculptures italiennes modernes. Elle met en valeur un regroupement clair des collections, et permet d'exposer d'avantage de sculptures en sortant des réserves des pièces qui ne trouvent pas leurs places dans les salles chronologiques, au total soixante seize œuvres rassemblées, soixante sept départements d'antiques et neuf départements de sculpture. [...]
[...] La salle du Silène portant l'enfant devient désormais salle du Tibre puisqu'au la France à rendu que le Nil, à la réouverture du musée en 1817 donc, plus de vingt antiques sont exposées. On peut remarquer comme pour toutes les salles de l'enfilade un souci de symétrie décorative qui précédait déjà aux aménagements de 1800. L'exposition de 1820: L'inauguration de quatre nouvelles pièces de l'appartement d'Anne d'Autriche consacrées aux antiques parmi les quelles celle d'Hercule et de Télèphe de la collection Borghèse, cent vingt œuvres en tout, plus de la moitié provient de cette collection, on retrouve dans la salle d'Isis onze sculptures Borghèse dont les deux sphinx. [...]
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