Le terme Nouvelle Vague apparait dans l'Express du 3 octobre 1957, sous la plume de Françoise Giroud qui commente un Rapport sur la Jeunesse. En juin 1958, elle publie un livre à succès : La Nouvelle Vague, portrait de la Jeunesse, qui traite d'un besoin de changement dans la société française, sans rapport avec le cinéma.
C'est Pierre Billard, en février 1958, qui reprend l'expression ? Nouvelle Vague ? à son compte dans Cinéma 58, en l'appliquant au désir de renouvellement des jeunes du cinéma français. Après le festival de Cannes en 1959, le terme se généralise dans [...]
[...] Dans le cinéma comme ailleurs. ( . ) Nous avons été promu comme une marque de savonnettes pour vendre la politique de Mendès-France." Tout comme le cinéma direct le cinéma de la Nouvelle Vague remet en cause l'esthétique sans souffle et le manque de vérité d'un cinéma de tradition (Truffaut dans un article intitulé Une certaine tendance du cinéma français dans les Cahiers du cinéma en 1954 qualifie ce cinéma de porteur d'une " tradition de la qualité"; il en définit les lourdeurs.) aux conditions de production trop industrielles. [...]
[...] En juin 1958, elle publie un livre à succès : La Nouvelle Vague, portrait de la Jeunesse, qui traite d'un besoin de changement dans la société française, sans rapport avec le cinéma. C'est Pierre Billard, en février 1958, qui reprend l'expression Nouvelle Vague à son compte dans Cinéma 58, en l'appliquant au désir de renouvellement des jeunes du cinéma français. Après le festival de Cannes en 1959, le terme se généralise dans la presse pour définir les jeunes réalisateurs. En 1960, le monde entier en parle Comme le dira Chabrol plus tard, "Si la grande presse a tant parlé de nous, c'est qu'on voulait imposer l'équation: de Gaulle égal renouveau. [...]
[...] On pourra également retenir que la Nouvelle Vague est aussi un phénomène économique qui marque le triomphe du film à budget réduit de deux à cinq fois inférieur au prix moyen du long métrage commercial de l'époque comme le souligne le même auteur inconnu. D'ailleurs l'hebdomadaire Arts écrit dans ces années : "Tous les producteurs se réjouissent du succès des jeunes de cette vague, parce qu'ils ont libéré le cinéma de ses chaînes. Ils l'ont libéré de l'équipe technique minima imposée par les syndicats. [...]
[...] Ils l'ont libéré des difficultés administratives et financières pour tourner dans les rues, dans les vraies maisons, de vraies chambres, dans des décors naturels. Ils l'ont libéré des multiples censures qui ont une conception curieuse de l'art, de la morale, de la vie, de l'influence sur la jeunesse, du prestige d'une nation, etc. Ils l'ont libéré des exigences abusives des "anciens" pour entreprendre un film. [...]
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