Comme thème d'étude pour l'UV EE06, j'ai choisi de m'intéresser à l'évolution du théâtre occidental pour plusieurs raisons :
Il est né en zone méditerranéenne
Il est un point central de la vie de la cité Grecque en jouant des rôles politiques et religieux
Il s'est rependu dans toute l'Europe
Il a laissé des vestiges (théâtres, arène) qui ne cessent de nous émerveiller
Il a évolué par l'intermédiaire de plusieurs peuples de la zone méditerranéenne et a toujours une place aujourd'hui.
Ce dossier aborde plusieurs thèmes que je n'ai pas toujours pu relier entre eux du fait de la rareté de sources fiable. En effet, en effectuant des recherches sur Internet, on tombe très souvent sur des présentation touristiques des lieux. De plus, les bibliothèques universitaires de l'UTBM ne contiennent que deux ouvrages traitant du théâtre.
Ce dossier comporte une partie traitant de la naissance des arts scéniques, une partie sur l'évolution des bâtiments dédiés au spectacle, et une partie sur l'évolution du théâtre depuis le moyen age jusqu'à aujourd'hui.
[...] 5 Le classicisme Le classicisme apparaît à sa date, comme un réveil tardif de la poussée vitale qui avait produit la comedia, la commedia dell'arte et le drame élisabéthain. Seulement, au baroque triomphant dans ces trois écoles, il oppose un parti pris de stricte économie des moyens. Si cette volonté n'a pas été stérilisante, c'est principalement grâce à l'étonnante conjonction, en un demi-siècle, de trois des plus grands dramaturges de l'Histoire. Le théâtre français n'est guère sorti du collège avant les débuts de Corneille. La tragi-comédie et la pastorale s'accréditent avant 1630 et leur vogue se prolongea bien au-delà. [...]
[...] Mais l'invention déterminante lui est antérieure d'un demi-siècle : c'est l'utilisation de la perspective picturale. A Vicence, Serlio avait conçu un plateau en profondeur permettant la plantation de portants en équerre, peints en trompe l'œil et disposés de part et d'autre de l'axe médian en fuite vers le fond. Ce dispositif, dit à l'Italienne avait pour effet de créer une illusion aussi parfaite que celle que procure un tableau. Aujourd'hui encore, des continuateurs de Serlio la perfectionnent grâce aux progrès de l'éclairage et de la machinerie, sans en modifier le principe. [...]
[...] Dès son enfance il se passionna pour les mathématiques, la physique, la philosophie et sa religion, l'Islam. On raconte qu'il soigna le prince de sa région (Boukhara) qui lui ouvrit alors les portes de son palais et de sa très riche bibliothèque. Sa pensée et sa rigueur, imprégnées de celles d'Aristote et de Platon , de par son maître Farabi (872-950, également connu sous le nom latinisé de Alfarabius) influencera la philosophie et les sciences de l'Orient à l'Europe, jusqu'à la Renaissance, grâce aux traductions latines de ses oeuvres principales : Le canon de la Medecine, Le Kitab Ach chafa (Livre de la guérison, traitant également de logique et de philosophie) et le traité de Philosophie orientale dont la plus grande partie fut malheureusement perdue. [...]
[...] La langue liturgique, le latin, retenait à l'intérieur du saint lieu ces premières ébauches de dramatisation. Cependant, aux carrefours, sur les champs de foire, camelots, vendeurs de drogues, arracheurs de dents, acrobates, escamoteurs, montreurs de bêtes curieuses ameutent les badauds par leurs boniments emphatiques , comme le font de leur côté les jongleurs qui sont des conteurs ambulants. Ce théâtre de la rue coule dans un moule littéraire le parler commun. Dès fin du XIIe siècle, avec l'Auto de los Reyes Magos comme avec le Jeu d'Adam et Eve, composé en français par un moine anglo-normand, le drame sacré s'émancipe du latin et se déploie sur le parvis de l'église, au grand jour de la place publique. [...]
[...] Il est clair que cette procession exprimait la relation, nécessaire dans les cités antiques entre la religion et les centres politiques de la cité. Cette relation ne prenait tout son sens que si elle était ressentie et proclamée par toute la population : jeunes et vieux, citoyens de tous âges, vêtus de blanc, couronnés de lauriers, accompagnés de jeunes filles et de prêtresses en tenue rituelle, participaient à la procession et sacrifiaient sur des autels sortis des maisons au passage du cortège. [...]
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