Le Centre Georges Pompidou fut construit par Renzo Piano et Richard Rogers, respectivement de nationalités italienne et anglaise. Cependant, il ne fut inauguré qu'en 1977, soit trois ans après la mort du président. La volonté du premier directeur du MNAM (Musée National d'Art Moderne), Pontus Hulten, était de créer un Centre et non pas un musée, tourné le plus possible vers la pluridisciplinarité. Par conséquent, cela explique que le Centre "Beaubourg" abrite la BPI (Bibliothèque Publique d'Information), le MNAM, le CCI (Centre de Création Industrielle) qui, à l'heure actuelle, a fusionné avec le MNAM, et enfin l'IRCAM (Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique) (...)
[...] Par conséquent, nous pouvons dire que le Centre Georges Pompidou de Paris propose une nouvelle définition de l'art et de la culture. Cela, car il a su, dès son ouverture en 1977, établir un lien inédit avec le public et proposer une nouvelle vision de l'art en devenant un musée d'art contemporain qui, par définition, se doit d'être dans son temps et son époque. Il abolit les différences et fait de la vie, car le Centre est aussi un lieu de vie, un art. [...]
[...] II/ Le Centre Georges Pompidou: une nouvelle définition de l'art. L'art comme reflet de la vie. Le Centre, inauguré en 1977, a su s'adapter au contexte de son époque. Dans les années 1970, l'idée principale était le rapprochement entre l'art et la vie. Ainsi, dans le Forum, nous retrouvons des gradins qui entourent un espace vide: une scène. Ceci est semblable aux Forum romains et à l'agora de l'antiquité. Ces lieux étaient des endroits de sociabilité, là où les gens se retrouvaient pour discuter, partager des opinions, assister à ce que nous appellerions aujourd'hui des conférences, des spectacles . [...]
[...] Le Centre Georges Pompidou de Paris: une nouvelle vision de la culture. . Au cœur de Paris, un cœur: un muscle, une pompe aspirante et refoulante, aux battements ininterrompus, animant sans repos, régulièrement, moins régulièrement parfois, aux moments d'émotion et de fièvre, un corps en forme d'hexagone et, plus lointainement, d'autres corps auxquels, comme on dit, ce corps touche . et, plus lointainement encore, de proche en proche . je n'en finirais plus: voilà ce que devrait être, serait, sera, est déjà le bâtiment Beaubourg. [...]
[...] Plus récemment, à l'occasion du Nouveau Festival du Centre Georges Pompidou, du 21 au 23 octobre 2009, la piazza fut transformée en gigantesque calendrier. Cette œuvre de Pierre Leguillon met en scène cinq semaines d'évènements. Chaque case du calendrier (une pour un jour) fut dessinée à l'aide des rectangles déjà tracés par la structure de la piazza et, dans chacune de ces cases est marqué ce qu'il y a tel ou tel jour. Façade du Centre , vue de la piazza Calendrier sur la piazza, Pierre Laguillon. Concernant la façade, elle joue le même rôle que la piazza. [...]
[...] La première était la découverte de l'art par les Américains (illustrée lors de l'exposition par la reconstitution du Salon de Gertrude Stein ou la Photo Secession Gallery). La seconde mettait en scène la confrontation des productions artistiques des deux continents, en mettant en évidence les équivalences esthétiques et théoriques des deux côtés de l'océan. III/ Le Centre Georges Pompidou: une œuvre architecturale. La façade et son prolongement. Si c'est le projet de Piano et Rogers qui fut retenu, c'est en partie grâce à la piazza. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture