En 1969, le Président Georges Pompidou (1911 – 1974) décide de construire en plein cœur de Paris un bâtiment destiné à toutes formes de culture. Pour ce nouveau projet, est choisi le plateau Beaubourg. L'édifice fit l'objet d'un concours remporté par deux architectes étrangers ; l'italien Renzo Piano (Gênes, 1937) et le britannique Richard Rogers (Florence, 1933). Les travaux débutèrent en mai 1972 et s'achevèrent en 1977. La même année, à la date du 31 janvier, eu lieu l'ouverture au public.
Le concours fut régi et devait répondre à diverses caractéristiques. L'édifice final se devait de ressembler à une grande machine urbaine, tournant le dos à l'architecture officielle pour proposer une définition plus conviviale et plus ludique de la culture.
Dans l'étude impartie à cette structure, nous traiterons en premier lieu des objectifs que se donne le Centre Pompidou, puis nous verrons les éléments qui contribuent à son succès pour terminer par une approche critique dont fait le centre fait l'objet
[...] LES OBJECTIFS DU CENTRE L'initiative du projet L'initiative de la création d'un centre culturel fut prise par Georges Pompidou en 1969 lorsqu'il succéda à Charles de Gaulle à la Présidence. En date du 13 décembre 1969, Georges Pompidou adressa une lettre à Edmond Michelet, Ministre des Affaires Culturelles à l'époque, lui faisant ainsi par de son souhait de créer un ensemble monumental consacré à l'art contemporain sur l'emplacement du plateau Beaubourg l'ensemble architectural devra non seulement comprendre un vaste musée de peinture et de sculpture, mais des installations spéciales pour la musique, le disque, éventuellement le cinéma et la recherche théâtrale. [...]
[...] Le Centre a été inauguré à partir du mouvement. La transparence issue de l'utilisation du verre laisse visible le mouvement des visiteurs et le mouvement de la place, créant ainsi une continuité entre l'espace intérieur et extérieur. A l'animation de la place, répond le mouvement des visiteurs au sein de l'édifice. La circulation est plus que facilitée grâce à la libéralisation de l'espace. Tout est fait pour que les gens se rencontrent, pour que les contacts soient favorisés, les activités en chevauchement, et les classes sociales mélangées Les différents éléments contribuant à son succès Le grand avantage du Centre réside évidemment dans la cohabitation d'activités aux finalités culturelles très différentes. [...]
[...] Ce changement des conventions a engendré un certain nombre de polémiques, l'une principale qui consiste à critiquer les fonctions communicatives du centre, prétextant ainsi que le visiteur prête davantage attention aux activités issues de pratiques de communication qu'aux fonctions primordiales d'un musée telles la conservation même des œuvres, en ce qui concerne le M.N.A.M. L'affluence créée par le Centre est vigoureusement critiquée. On évoque un hangar de la culture un monoprix de la culture ou tout autre qualificatif péjoratif pour discréditer le centre. [...]
[...] Pourtant Georges Pompidou s'est toujours refusé à y voir quelque chose de prestigieux pour lui-même. Un statut particulier Une des originalités du Centre réside également dans son statut. On avait en effet pour projet d'édifier un établissement public national à caractère culturel et financièrement autonome. Ce statut fut d'ailleurs créé par la loi du 3 janvier 1975 relative à la création du centre ainsi que par le décret de janvier 1976. Citant la législation en vigueur, nous apprenons qu' il est crée, sous forme d'établissement public national à caractère culturel doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière, un Centre national d'art et de culture portant le nom de Georges Pompidou. [...]
[...] Cet établissement favorise la création d'œuvres d'art et de l'esprit. Il contribue à l'enrichissement du patrimoine culturel de la Nation, à l'information et à la communication sociale. Il conseille, sur leur demande, notamment dans le domaine architectural, les collectivités territoriales ainsi que tous les organismes publics ou privés intéressés. Il assure le fonctionnement et l'animation en liaison avec les organismes publics ou privés, de la création artistique, notamment dans le domaine des arts plastiques, de la recherche acoustique et musicale, de l'esthétique industrielle, de l'art cinématographique, ainsi que de la lecture publique. [...]
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