A la fin du XIX siècle, le théâtre français se concentre très fortement à Paris, et reste un divertissement pour les bourgeois. C'est l'époque des "monstres sacrés", du théâtre de boulevard.
4 grands metteurs en scène Dullin, Baty, Jouvet et Pitoeff s'unissent en formant le CARTEL, et se battent contre le théatre bourgeois et pour sa décentralisation.
A cette époque Paris à une excessive concentration dans les domaines culturels, scientifiques, économiques
[...] Cependant la situation de la plupart de ces compagnies et plus que précaire. En 1938 Charles Dullin à la mission de rédiger un rapport jetant les bases d'une décentralisation étendue à la province et y prévoyant l'implantation de théâtres populaires. Celui-ci prévoit quelles se développent sans subvention. La notion de service public est encore trop neuve pour que Dullin soit persuader qu'on lui donne parce qu'on lui doit, et sans trop d'arrières pensées. Il est aussi méfiant envers l'état qu'envers le mécénat qui le lierait ou l'étoufferait. [...]
[...] La cérémonie coûte cher : prix des places, pourboire, vestiaire, consommation et programme et quelques fois sortie au restaurant. Sortie luxueuse et exceptionnelle, quasi démodée dans un endroit démodé."[3] Jusqu'à l'arrivée du metteur en scène Antoine qui refuse la lumière dans la salle, afin que le spectacle soit vraiment celui qui se passe sure scène. Il crée un théâtre réaliste, où tout doit sembler être vrai, les acteurs ne se proclament pas et jouent sur toute la scène et même de dos. [...]
[...] Cette association permet une liaison entre les autorités et le monde du théâtre. Sous la quatrième république Jeanne Laurent alors sous-directrice des spectacles et de la musique au ministère de l'Education Nationale fait entrer dans la pratique républicaine, l'idée que " le théâtre, tel qu'il est arrivé au terme de sa rénovation, peut être une cause d'intérêt national et assurer des missions de service public A partir de 1946, Jeanne Laurent conduit une politique de décentralisation à l'échelle du territoire français. [...]
[...] A cette époque Paris à une excessive concentration dans les domaines culturels, scientifiques, économiques Le théâtre est très implanté à Paris et ne rencontre un écho en province que par l'intermédiaire des troupes parisiennes. En 1945 Charles Dullin écrit Pour le théâtre, la France s'inscrit entre la place de la République, l'Etoile, Montmartre et le quartier Latin. Il y a déjà un progrès puisqu'en 1935, le circuit commercial commençait à peine au Gymnase pour se terminer aux Champs-Élysées. La banlieue où vivent les ouvriers est aussi loin de nous que le public de Casablanca . [...]
[...] Pour eux l'essentiel reste le texte (même si Baty et Dullin sont pour le mélange des arts), et veulent lutter contre les mimiques et les stéréotypes qu'apprennent les élèves du conservatoire. Et une des plus grande réforme qu'ils ont réussi à obtenir tous les quatre c'est l'accès interdit à la salle après le levé de rideau. Dans cette union pour change le théâtre de leur époque, ils gardent tout de même leur autonomie et leurs idées propres. Baty pense que le théâtre est un refuge e un oublis des "salissures" du monde. [...]
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