Ainsi, avec la Bibliothèque publique d'Informations de Beaubourg, la ville de Paris s'efforce de continuer dans la lancée de l'époque, en rendant la culture plus accessible, mais aussi en tentant de redonner goût à la lecture à la population française.
Seulement, ce projet n'est pas né du jour au lendemain. En 1966 est créé, grâce à Georges Pompidou, un comité interministériel pour la lecture publique. Ce comité décida alors que la nouvelle bibliothèque comporterait 1 300 places, 1 000 000 de volumes et 2000 périodiques sur une surface de 11 000 m². Deux ans après, le 24 octobre 1968, le Conseil de Paris fixe l'emplacement du projet sur le plateau Beaubourg (...)
[...] En réalité, Beaubourg intervient au cœur d'une grave polémique, ouverte par mai 68, sur le sens même de la politique culturelle. Ainsi, avec la Bibliothèque publique d'Informations de Beaubourg, la ville de Paris s'efforce de continuer dans la lancée de l'époque, en rendant la culture plus accessible, mais aussi en tentant de redonner goût à la lecture à la population française. Seulement, ce projet n'est pas né du jour au lendemain. En 1966 est créé, grâce à Georges Pompidou, un comité interministériel pour la lecture public. [...]
[...] De plus, les bibliothécaires ont contesté le fait que la nouvelle bibliothèque publique ne propose pas de prêt de livre, ce qui est pourtant un principe de fonctionnement de toutes les bibliothèques. On a aussi critiqué le fait que la Bpi n'ait pas pour fonction première la lecture mais l'information, la politique traditionnelle de développement de la lecture publique étant ainsi mise à l'écart. Finalement, nous pouvons dire que ses principes de fonctionnements sont le libre accès, c'est-à-dire la gratuité et donc la facilité d'accès aux ouvrages du lecteur, l'actualité des informations qui se fait grâce au renouvellement permanent des collections et la recherche de la technologie la plus avancée pour permettre l'accès aux œuvres et informations, y compris à distance. [...]
[...] Ainsi, cette structure apparaît comme un lieu ouvert à toutes formes de cultures, ne se limitant pas au partage d'ouvrages littéraires. C'est un lieu qui ne cible ni ne choisit ses publics. Le mot d'ordre est alors l'ouverture à tous. Cependant, ce genre d'innovations n'est pas toujours apprécié des bibliothécaires traditionnels. Il est vrai que la structure a subi des contestations dès sa création. Tout d'abord, la critique a été très forte en ce qui concerne le coût trop élevé de l'établissement. [...]
[...] La bibliothèque du centre culturel Georges Pompidou A partir de la fin des années 50, la France va connaitre de grands changements, surtout en ce qui concerne les habitudes prises dans le domaine culturel. Plus le temps passe, plus l'âge de la scolarité obligatoire est augmenté. En effet, dès 1959, il passe de quatorze à seize ans. L'école primaire n'est plus considérée comme l'école que l'on quitte après le certificat d'études pour entrer dans la vie active mais comme palier pour accéder au collège. [...]
[...] La bibliothèque sera donc associée au centre Georges Pompidou, dans lequel elle est implantée. Il nous faut préciser que Georges Pompidou voyait la bibliothèque, non pas comme un projet culturel qui l'enthousiasmait, mais comme un moyen d'attirer les visiteurs de la structure vers les autres activités culturelles proposées. En effet, à l'origine, l'entrée dans la Bpi se faisait par le hall du centre Georges Pompidou. Aujourd'hui, elle se fait par l'extérieur, par la rue, la Bpi a donc perdu une partie de sa fonction d'attraction des visiteurs dans le centre même. [...]
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