Nicolas Poussin est né en 1594 au hameau de Villers près des Andelys, au bord de la Seine en Normandie. Il passe donc son enfance à la campagne, loin des foyers artistiques et du cursus habituel imposé par la profession. C'est par l'intermédiaire de Quentin Varin, peintre séjournant aux Andelys, que Nicolas Poussin se rend compte de sa vocation.
Poussin quitte le foyer familial à l'âge de 18 ans pour gagner tout d'abord Rouen puis Paris, ou il travaille chez Ferdinand d'Elle et poursuit ensuite sa formation dans l'atelier de Georges Lallemant. Très vite, il se rend compte de sa préférence pour la peinture d'histoire. Il voyage à Florence puis à Rome ou il y travaille pour de nombreux personnages influents. A son retour en France en 1640, il est remarqué par Louis XIII et Richelieu qui le nomment premier peintre du roi en 1641.
Il est tellement reconnu par la profession, qu'il est élu Prince de l'Académie de Saint-Luc, mais il refuse cette marque de reconnaissance.
Nicolas Poussin, produit donc une pléiade d'œuvres réparties surtout entre la France et l'Italie où il y meurt en 1665, enterré à l'église San Lorenzo in Lucina.
L'œuvre « Les Bergers d'Arcadie » est devenue incontournable et célèbre. L'œuvre intitulée ainsi, est une huile sur toile de 85 121 cm. Cette œuvre a vraisemblablement été réalisée entre 1638 et 1639. Elle est actuellement exposée au Musée du Louvre à Paris. Elle porte l'inscription suivante : « Et in Arcadia Ego »
Il semblerait que l'œuvre serait une commande du cardinal Rospigliosi, qui deviendra pape sous le nom de Clément IX. Elle fut acquise ensuite par Louis XIV en 1685.
Nicolas Poussin est l'un des artistes peintres les plus connus de sa génération qui a su développer un nouveau style hérité des peintres italiens.
Ainsi, on pourrait se demander en quoi l'œuvre : « Les bergers d'Arcadie », de Nicolas Poussin, symbolise t-elle le classicisme français ?
[...] Le rapport qu'a ici Nicolas POUSSIN avec la lumière et les couleurs montre une influence de TITIEN dans sa composition. Les ocres sombres ont été utilisés pour réaliser le sol avec des nuances de gris, de marron et de noir qui renforcent cette sensation de froideur et de désolation. Les arbres arborent un vert très sombre plus ou moins nuancé par les autres arbres se trouvant à la lumière et donnant des tons plus chauds. La touche de Nicolas POUSSIN est assez fine et très lisse, ce qui permet une vision à la fois douce et subtile caractéristique du classicisme à la française Conclusion Dans ce thème traité ici, l'œuvre de Nicolas POUSSIN permet de voir l'évolution de l'artiste en passant d'un classicisme hasardeux avec un style baroque présent dans la première toile qu'il réalise sur ce sujet en 1830, à un classicisme plus sobre. [...]
[...] Les personnages sont divisés en deux groupes, avec à droite de la composition un berger et la jeune femme et à gauche, les deux autres bergers. Dans le premier groupe le berger regarde la jeune femme avec insistance, comme s'il l'interrogeait du regard. La jeune femme à une posture digne, presque divine. Elle se tient bien droite, les bras repliés et s'appuyant sur ses hanches. Elle regarde le reste du groupe avec sérénité. Elle est habillée à l'antique avec un chiton long jusqu'aux chevilles et une sorte d'himation, passant sur son épaule gauche et en dessous de son bras droit. [...]
[...] Elle fut acquise ensuite par Louis XIV en 1685. Nicolas Poussin est l'un des artistes peintres les plus connus de sa génération qui a su développer un nouveau style hérité des peintres italiens. Ainsi, on pourrait se demander en quoi l'œuvre : Les bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin, symbolise-t-elle le classicisme français ? Analyse iconographique Cette scène représente un groupe de quatre personnages autour d'un tombeau. Il y a trois individus masculins et une femme. Les trois hommes sont des bergers. [...]
[...] Le reste du manteau est enroulé autour de ce dernier. Elle a la tête légèrement inclinée en avant pour mieux regarder la scène, ce qui permet de voir qu'elle a une sorte de voile dans ses cheveux. Le second personnage à ses côtés est l'un des bergers. Il a une posture particulière, puisque sa jambe gauche est appuyée sur un bloc de pierre adossé au tombeau. Il est également habillé ici d'un chiton court pour les Hommes, beaucoup plus pratique pour son métier de berger. [...]
[...] Les bergers sont musclés comme de jeunes adolescents même pour le berger le plus âgé. Les muscles sont saillants sans pour autant être trop marqués. On peut dire que c'est une anatomie naturelle. C'est le dessin qui domine dans la composition car les figures sont entourées d'un fin trait noir. Au niveau du drapé, l'amplitude est donnée par le trait mais également par la lumière. Celle ci dans la scène semble divine puisqu'elle vient du ciel et qu'elle n'éclaire que le groupe de personnages, qui se distingue nettement du fond par des coloris plus clairs renforcés d'une luminosité naturelle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture