Il s'agit ici d'analyser le mode de production capitaliste ainsi que l'évolution et les changements des domaines culturels, plus précisément celui de l'art. Il réfléchira donc sur les différentes techniques évolutives de l'art et sur sa production dans la société (...)
[...] Ils aménent alors dans les oeuvres d'art un coté traumatique, ce qui distrait le public tant dans les oeuvres que dans les films. C'est alors que se créer l'art du choc. Par ailleurs, on s'aperçoit que ces transformations artistiques sont influencées par la masse. La masse va chercher à se divertir en essayant de comprendre la signification de l'oeuvre d'art. Si l'on compare le cinéma et le théâtre, on s'aperçoit que l'acteur perd son aura dans les films puisque ce n'est pas lui que le public observe mais son image à travers l'ecran. [...]
[...] La fonction de l'art devient politique au lieu d'être rituelle. L'art va donc échapper le domaine de la "belle apparence", et la valeur d'exposition va remplacer la valeur culturelle. Benjamin nous rappelle que tous les domaines artistiques connaissent, à un moment ou à un autre, une phase "critique" qui améne les artistes à rechercher un art nouveau. Le but est de ne pas stagner. C'est grâce à ces changements, ce renouveau que l'art avance et évolue. Prenons l'exemple des dadaistes: ils recherchent des procédés picturaux et littéraires nouveaux. [...]
[...] Pour W.Benjamin, l'oeuvre d'art est reproductible: Auparavant, la reproduction était manuelle. Nous pouvons prendre l'exemple de l'enseignement du maitre et de l'élève, les oeuvres des maîtres étaient copiées par les élèves afin qu'ils s'exercent et progressent. Maintenant, la reproduction est mécanisée. Cette technique évolue au fur et à mesure de l'histoire. Tout d'abord avec la gravure, en passant par l'imprimerie et la lithographie qui devient un moyen d'information par l'image dans les journaux. Par la suite, on arrive enfin à l'image comme une vision naturelle de l'oeil, avec la photographie. [...]
[...] Lorsque la figure humaine s'amenuise de la photographie, alors la valeur d'exposition prend le pas sur la valeur rituelle. En revanche, on observe aussi une valeur politique et une valeur d'information: nous pouvons donné l'exemple des journaux illustrés. A l'époque des grecs, on constate seulement deux techniques de reproduction mécanisée pour les oeuvres d'art: le moulage et la frappe, avec les bronzes, les terracottes et les médailles. Ce sont les seules oeuvres d'art qui peuvent être reproduites en série. Les autres oeuvres d'art restent authentiques et uniques, ainsi, ils avaient créer un art de valeur éternelle. [...]
[...] Mais cette technique n'est pas toujours progressiste, elle peut être un moyen de soumission des masses. En effet, certaines personnes peuvent se servir de la reproductibilité technique pour représenter une religion politique qui peut mener au fascisme, et produire par là même occasion une ésthétisation de la politique. W.Benjamin prend alors l'exemple de Marinetti qui perçoit dans la guerre "une suprême beauté". L'essai de W.Benjamin explique avec grande clairvoyance les transformations modernes au niveau de la production, de la récéption ainsi que de la perception de l'homme sur les oeuvres d'art. [...]
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