D'après une expérience scientifique réalisée par les Grecs, tout vient du changement, l'étant (= ce qui est) est en devenir. Chez les Grecs, la cosmogénèse (= naissance du Monde) vient du chaos. Ils ont ainsi l'idée que le Monde bien ordonné pourrait retourner à ce chaos.
« On ne se baigne jamais deux fois dans les même eaux ». Il persiste l'idée que tout change continuellement. Tout se transforme, donc au départ il faut quelque chose de stable. Il y a un écart entre ce que je sens et ce qui est. L'animal, lui, n'est que dans le monde sensible.
DOXA = l'opinion dépend uniquement du monde sensible (...)
[...] Platon demande : Qu'est‐ce que le Beau ? et Hippias entend Qu'est‐ce qui est beau ? Il répond alors en citant des exemples (une femme, un chat spécifique, Hors la beauté est absolument singulière, alors que par exemple le courage est commun à tout acte courageux. Hippias répond également : Ce qui est cette beauté qui part tout chose et les rend belles en s'y ajoutant, c'est l'or et Le plus beau pour un mortel, c'est d'être riche, en bonne santé, être honoré par ses enfants et recevoir de belles funérailles après celles de ses parents mais Platon trouve tout cela trop restreint. [...]
[...] La lumière est ce qui va rendre sensible le monde sensible et fait apparaitre l'idée de ce qui est beau : c'est la visibilité. Or la visibilité est partout, donc le Beau n'est nulle part puisqu'il est partout La beauté est ce qui fait apparaitre et présente la vérité. Le faux et l'invraisemblable sont donc laids. Le monde des idées et un monde d'ordre et de proportions. CONCLUSION : La beauté est une propriété intrinsèque des choses. Pour nous, la beauté est subjective et relève de la sensibilité. [...]
[...] La question du Beau. D'après une expérience scientifique réalisée par les grecques, tout vient du changement, l'étant ce qui est) est en devenir. Chez les grecques, la cosmogénèse naissance du Monde) vient du chaos. Ils ont ainsi l'idée que le Monde bien ordonné pourrait retourner à ce chaos. On ne se baigne jamais deux fois dans les même eaux Il persiste l'idée que tout change continuellement. Tout se transforme, donc au départ il faut quelque chose de stable. Il y a un écart entre ce que je sens et ce qui est. [...]
[...] La réponse à la question Qu'est‐ce que ? est une définition, l'essence des choses. Connaitre une essence, c'est donc connaitre l'idée. Dans l'Antiquité, définir c'est aller vers la découverte de la vérité. Selon Platon, l'idée est même plus réelle que sa représentation sensible. LOGOS = désigne à la fois l'ordre de la pensée et du monde. La science est intolérante, et elle n'a pas à être tolérante (Freud) Hippias majeur : définition négative de la beauté. Platon va demander ce qu'est la beauté à un homme nommé Hippias, c'est le dialogue Hippias majeur. [...]
[...] C'est, chez Platon, l'origine de la censure. L'art a le droit d'être introduit dans cité à partir du moment (et uniquement) où il sert à la cité. CONCLUSION : Pour sauver l'art de la critique platonicienne, il faut penser que l'art rend présent quelque chose d'absent, et rend le sensible intelligible. Il y a l'idée que l'art va dire le Monde L'art est une étape nécessaire mais à dépasser dans la recherche de la vérité : d'où la thématique de La Fin de l'Art selon Hegel. [...]
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