Résultat d'une volonté politique d'un centre culture, central dans paris et pluridisciplinaire (BPI, IRCAM : centre de musique contemporaine, Musée national d'art moderne et des arts visuels, spectacle et cinéma). Ce centre a une double mission, il doit écrire l'histoire de l'art et être un reflet du présent, de l'actualité de l'art. Il possède plus de 50 000 œuvres dont seulement 3% sont exposées en permanence. C'est un musée changeant ; dimension renforcée par la mobilité de toutes les cloisons (tout l'utilitaire se trouvant au plafond ou même sur les façades extérieures du bâtiment.
[...] Tout dans ce tableau s'appuie sur le contraste. Le fond et le buste contrairement au visage donnent une impression d'inachevé. Ce portrait n'est qu'une étude d'un cycle bien plus important, d'environ 100 œuvres et qui aboutit à la composition des demoiselles d'Avignon. Le corps est de profil, le visage de trois-quarts, les yeux de face et le nez de profil : le spectateur a l'impression d'être placé selon différents angles face à un même sujet. Cela répond en partie à la recherche d'une solution au problème de l'illusion de la profondeur, du volume, du modelé ; car Picasso n'utilise pas la perspective et ouvre ainsi la voie à ce qui va être le cubisme. [...]
[...] On peut cependant souligner que la fenêtre, thème riche de sens, renvoie à l'art classique (la question ancestrale de la place de l'homme dans le monde) et à la perspective (cf. le tableau d'Alberti, fenêtre sur le monde). Le violoniste à la fenêtre présente un point de vue étrange, le personnage de dos donne une impression de solitude et d'isolement. Au niveau de l'espace, malgré la fenêtre, le spectateur peut ressentir un certain enfermement et toujours cette sensation que la toile se rabat vers lui. [...]
[...] Il est intéressant de voir comme l'art d'une époque peut s'organiser autour de tableaux clés. C'est le début du cubisme ; géométrisation de la forme, il s'inspire du réel mais se définit avant tout par sa réinvention. La noce, F Léger Fernand Léger, appartient au mouvement cubiste mais sa particularité est de faire ressortir le côté mécanique du monde. C'est une peinture figurative, mais dont certaines zones sont difficilement identifiables (grands aplats de couleur). Malgré tout on peut reconnaître quelques détails, comme le village ou les arbres ; les tableaux de Léger rappellent bien souvent les puzzles. [...]
[...] Matisse n'est pas un peintre abstrait mais il explore la limite du figuratif, exprimant le sentiment de l'espace par la couleur. Le noir est l'opposé de la lumière, on peut voir dans cette fenêtre noire un éblouissement de l'artiste allant presque jusqu'à l'aveuglement ou bien une allusion symbolique à la période de guerre qui commence en 1914. Improvisation III, V Kandinsky Les couleurs sont toujours autant présentes, les formes sont cernées, le dégradé de couleur et la touche sont expressifs. Le thème principal reste le plein air. [...]
[...] C'est par Kandinsky que le passage à l'abstraction se fait en 1911. progressivement, l'attention se porte aux formes figurées et la couleur se libère de la forme, l'outrepassant complètement. [...]
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