ASTP Association de Soutien au Théâtre Privé, missions, évolutions, Ancien Régime, subventions, financement, ministère de la Culture, mission patrimoniale, taxe fiscale sur les spectacles, aides publiques, ONDA Office National Diffusion Artistique
Sous l'Ancien Régime, l'activité théâtrale compte parmi les privilèges royaux et nécessite une autorisation royale pour être exercée. Face à ce monopole d'État, seule une salle dispose officiellement de la parole théâtrale à Paris, il s'agit de la Comédie française. Néanmoins émerge en parallèle une série de petites salles, indépendantes, qui doivent rivaliser d'ingéniosité et d'inventivité afin de survivre et contourner l'interdiction de parole (monologues, personnages muets...). De là nait le théâtre privé, secteur se développant ensuite en marge d'un théâtre dit public, car subventionné par l'État. Créée en 1964 à l'initiative du Ministère et des professionnels, l'ASTP, association originale regroupant une cinquantaine de théâtres privés parisiens (un seul est situé à Lyon), met en place un système de solidarité financière autour de ces derniers, tout en ayant toujours à coeur de garantir leur indépendance, tant d'un point de vue de la liberté de programmation que de l'autonomie de gestion, élément indispensable au théâtre privé.
[...] Comment peut- elle prétendre s'adapter au contexte actuel et rester légitime ? Cette fiche abordera ces questions en se focalisant sur deux axes : la compréhension de la fondation de l'ASTP, puis la mise en perspective des nouvelles problématiques et évolutions auxquelles elle doit aujourd'hui faire face. I. Tout en préservant l'indépendance originelle du théâtre privé, la création de l'ASTP répond aux nécessités de sa préservation A. La création de l'ASTP relève d'une véritable nécessité Le théâtre privé s'est façonné autour d'une histoire propre dès l'Ancien Régime, histoire à la source même de son originalité. [...]
[...] Un gage de qualité qui n'est possible que grâce à une réelle volonté de dialoguer et d'avancer ensemble : professionnels et tutelles. Il existe naturellement quelques divergences, mais celles-ci ne gênent en rien ce système d'évolution continue. Le retour de l'ASTP sur l'audit réalisé en 2005 est ainsi révélateur de cette sincère volonté de dialogue, et d'action commune. Bibliographie > Site de l'ASTP > Site du Ministère de la Culture > Audit de l'association pour le soutien du théâtre privé – Octobre 2005 > Culture.france2.fr > interview de Georges Terrey cf. [...]
[...] Des demandes perçues par l'association comme un risque certain de grèvement de leur budget. À cela s'ajoute également la mise en lumière de certaines « dérives » du système actuel. Si la gestion financière n'est pas pointée du doigt (bonne santé financière, réserves importantes, politique de trésorerie rigoureuse, train de vie maitrisé, maitrise de dépenses de fonctionnement, comptabilité précise et détaillée la lourdeur de la gestion administrative de l'organisation pourrait quant à elle être améliorée. On évoque souvent l'instabilité des statuts, leur caractère parfois « touffu », ou l'opacité des mécanismes d'octroi des aides. [...]
[...] Rappelons qu'en cas d'exploitation bénéficiaire, ces aides peuvent être remboursables. Enfin, l'ASTP est également un lieu de dialogue entre les professionnels investis dans le théâtre privé, les pouvoirs publics, le Ministère de la Culture et la ville de Paris. Concernant son financement, nous relèverons d'une part les dotations respectives allouées par l'État et la Ville de Paris[3] (2008 : 3,6 millions d'€ sans tenir compte des aides spécifiques destinées aux travaux) et la taxe fiscale[4] sur les spectacles (2007 : 5,562 millions d'€). [...]
[...] L'association de soutien au théâtre privé (ASTP) : missions et évolutions Sous l'Ancien Régime, l'activité théâtrale compte parmi les privilèges royaux et nécessite une autorisation royale pour être exercée. Face à ce monopole d'État, seule une salle dispose officiellement de la parole théâtrale à Paris, il s'agit de la Comédie française. Néanmoins, émerge en parallèle une série de petites salles, indépendantes, qui doivent rivaliser d'ingéniosité et d'inventivité afin de survivre et contourner l'interdiction de parole (monologues, personnages muets De là nait le théâtre privé, secteur se développant ensuite en marge d'un théâtre dit public, car subventionné par l'État. [...]
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