Le monde romain est très attaché aux apparences et au développement des arts. L'architecture est très évoluée. Les sculptures en bas-reliefs sur les monuments sont variées avec des éléments décoratifs tels que les rinceaux ou entrelacs jusqu'aux grandes scènes figurées. La peinture et la mosaïque sont les deux arts monumentaux du monde romain. Ceux-ci sont à usage décoratif.
Comment sont constitués ces décors ? Quel est leur apport décoratif dans les monuments ?
Dans un premier temps nous étudierons la peinture murale romaine puis nous verrons l'importance des pavements (...)
[...] La période de transition garde les grands aplats mais les miniatures s'agrandissent et prennent plus de place sur les aplats. La quatrième style est appelé dernier style ou style Pompéien. Il a commencé vers 50 après JC. C'est une sorte de condensé. Car on retrouve le goût du trompe l'oeil architectural mais on garde le système du tableau centré. C'est un style qui est associé à l'abondance. On peut trouver un exemple de ce style dans la Maison de Vetti qui date de 75 après JC, à Pompéi. [...]
[...] La mosaïque est un tapis avec des bordures et des représentations. Dans le monde romain il y a un goût très important pour les scènes mythologiques et légendaires. On représente aussi des natures mortes, des portraits et des scènes de genre. Cela demandait une très grande maîtrise également. Ces décors pouvaient être installés sur les sols et sur les murs. Sur les murs on ajoutait parfois des tesselles à feuilles d'or. L'art de la mosaïque romaine n'est pas uniforme. Des groupes d'ateliers ayant chacun son style propre, ses thèmes de prédilection, se développent au fil du temps dans différentes régions. [...]
[...] A la base il s'agissait d'une mise côte à côte de galets. Quel que soit le matériau utilisé, les morceaux s'appellent des tesselles. Les Romains distinguaient deux sortes de mosaïque suivant la taille des tesselles. L'opus tesselatum est un assemblage avec des morceaux assez grossiers de pierre ou de verre. La surface moyenne des tesselles est de 1 à 2 centimètres carrés. L'opus verniculatum utilise des tesselles plus petites en marbre pierre ou verre. La surface est alors de quelques millimètres. [...]
[...] Ces styles sont des styles décoratifs. Le premier style est aussi appelé style à incrustation. Il date du II e siècle avant JC. C'est l'imitation d'un placage de marbre stuqué ou peint. C'est un mélange entre des éléments en relief et la peinture. On emploie le jaune, le rouge le vert et le blanc. Cette technique se réalise souvent sur plusieurs registres superposés. Le deuxième style ou style architectural est né vers 80 avant JC. Il s'agit de trompe l'oeil mais il n'y a plus de relief. [...]
[...] Elle se distingue par sa qualité technique et le soin apporté aux nuances chromatiques. L'opus sectile signifie appareil découpé. Ce qui change c'est que les morceaux sont découpés de façon particulière, de façon à composer d'eux même un motif géométrique ou stylisé. Les premiers datent du Ier siècle avant JC. L'opus sectile est également en marbre, pierre et verre. Cela produit un ensemble d'assemblage plutôt figuratif avec un jeu sur les couleurs des différentes matières. Conclusion Les décors de pavement et de peinture murale deviennent des éléments indispensables du décor de la maison à partir du II e siècle avant JC. [...]
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