De l'internationalisation de l'art à sa mondialisation : l'Art nouveau

Résumé du document

Exposé niveau Lycée sur l'Art nouveau (Victor Horta et Antoni Gaudi). Dans quelle mesure pouvons-nous dire que l'Art nouveau fut un art international, voire mondial ?

Extraits

[...] Façade de la Casa Batllo Façade de l'Hotel Tassel A la vue de ces deux façades, le spectateur à l'œil non attentif ne repérerait sûrement pas beaucoup de similitudes, mais il y en a. En effet, Horta et Gaudi ont tous deux utilisés la pierre. Certes, concernant l'artiste belge, c'est de la pierre de taille alors que pour Gaudi, sa pierre n'est pas visible car elle est dissimulée sous la mosaïque abondante présente sur la façade. De plus, ce dernier a aussi utilisé la brique, surtout pour le grenier qui est disposé en forme d'arc, au niveau du toit. A cela vient aussi s'ajouter l'utilisation du fer, de l'acier. [...]

[...] Enfin, proche de la céramique, la mosaïque fut quelque chose d'employé en guise de pavement chez Victor Horta ou encore pour la fabrication de bancs et de plafonds dont le Parc Guell de Gaudi peut jouer le rôle de manifeste. II/ Différents pays, des caractéristiques similaires . Pour savoir en quoi l'art nouveau est un art international, nous allons nous intéresser à l'étude de deux artistes et de leurs œuvres. Par conséquent, nous verrons l'Espagne, avec la ville de Barcelone et Antoni Gaudi et sa Casa Batllo, construite entre 1904 et 1906. [...]

[...] La ligne est souple, c'est le style coup de fouet qui réside dans la courbe, dans son ondulation qui provient de l'arabesque. Les couleurs, quant à elles, sont plutôt tendres et délicates. Les nuances pastelles, le bleu, le vert, gris, rose, mauve et beige sont les plus présentes, cela dans un souci de rappeler les teintes contenues dans la nature. Le motif des plantes telles que les nénuphars, les algues, les lianes tropicales, les tiges de fleurs, l'orchidée et l'iris se retrouvent dans l'art nouveau. [...]

[...] Chez Gaudi, les piliers présentent des ornements à leurs extrémités ainsi qu'en leurs centres. Pour rester dans le côté os nous pouvons dire qu'ils représentent des tibias ou des fémurs compte tenu de leurs grandeurs. La dénomination qui fut attribuée à cette maison: la casa de los huesos, c'est-à-dire la maison des os en espagnol semble bien méritée. Enfin, les colonnes qui se situent sur la rue semblent dialoguer avec les arbres entourant la Casa Batllo car leurs motifs rappellent étrangement ceux des troncs d'arbres. L'épuration. [...]

[...] En comparaison avec la Casa Batllo, l'Hotel Tassel paraît beaucoup plus épuré. En effet, la façade de ce dernier n'arbore aucune ornementation. La pierre est laissée à l'état naturel, l'architecte Victor Horta n'a rien voulu apporter en matière de ravalement. Concernant le bâtiment de Gaudi, l'extérieur revêt de la mosaïque et le toit est fait de tuiles en céramique. Les couleurs égaillent la rue, le toit joue avec le soleil et ses reflets, les parties supérieures des fenêtres du rez-de-chaussée sont constituées de vitraux eux aussi colorés, ce qui permet une fois de plus de jouer avec la lumière. [...]